Le Capital au XXIème siècle
1H43Documentaire / EconomieFrance / Nouvelle-Zélande
Le Capital au XXIème siècle est l’adaptation du livre de l'économiste Thomas Piketty. En mélangeant références à la pop culture et interventions d’experts parmi les plus influents de notre époque, le film est un voyage à travers l’histoire moderne de nos sociétés. Il met en perspective la richesse et le pouvoir d’un côté, le progrès social et les inégalités de l'autre. Une réflexion nécessaire pour comprendre le monde d’aujourd’hui.
Premier rôle : Vanessa Redgrave
Premier rôle : Kate Williams
Premier rôle : Thomas Piketty
Second rôle : Gillian Tett
Second rôle : Faiza Shaheen
Second rôle : Rana Foroohar
Second rôle : Ian Bremmer
Second rôle : Suresh Naidu
Second rôle : Joseph Stiglitz
Second rôle : Paul Piff
Second rôle : Francis Fukuyama
Second rôle : Paul Mason
Second rôle : Simon Johnson
Second rôle : Lucas Chancel
Second rôle : Bryce Edwards
Réalisation : Justin Pemberton
Scénario : Matthew Metcalfe
Scénario : Justin Pemberton
Scénario : Thomas Piketty
Producteur : Yann Le Prado
Producteur : Matthew Metcalfe
Directeur de la photo : Jacob Bryant
Directeur de la photo : Darryl Ward
Montage : Sandie Bompar
Musique originale : Jean-Benoît Dunckel
Auteur de l'oeuvre originale : Thomas Piketty
- Date de sortie en salles : 22 juin 2020
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Français
- Date de production : 2019
- Pays de production : France
- Titre original : Capital in the Twenty-First Century
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Critiques (2)
abusdecine.com - Olivier Bachelard: Le Capital au XXIème siècle
"(...) Côté structure, le film alterne les interviews de l’auteur, d’économistes, de professeurs d’économie, voire de responsables du FMI, en ajoutant des visions de chaque époque évoquée, au travers de photos, passages animés, et même d’extraits de films ("Orgueil et préjugés", "Les misérables", "Utu", "Les raisins de la colère", "Wall Street" avec Michael Douglas, et même le récent "Elyseum"). Revenant ainsi sur l’histoire des sociétés occidentales puis mondiales, cette réflexion indispensable fait froid dans le dos, surtout lorsqu’elle parvient à mettre en évidence le cynisme de certains, au travers d’un sourire narquois esquissé par un homme auditionné ou le constat du peu de volonté des politiques face aux paradis fiscaux. Un documentaire à la teinte anglo-saxone, qui certes accumule par moment les illustrations clipesques, mais qui s’avère redoutablement efficace."
avoir-alire.com - Vincent Marcelin: Le Capital au XXIème siècle
"(...) Par cette alliance entre discours intellectuel et images issues de la culture populaire, le spectateur perçoit de manière concrète les rapports de domination qu’entraîne la concentration du capital aux mains des élites politiques, économiques et financières. Pemberton évite cependant le piège de la démagogie qui consisterait à manipuler des symboles dans le seul but de convaincre : sans être toujours très spectaculaires, les images servent avant tout à illustrer un propos. On peut y adhérer ou non, mais à aucun moment le documentaire ne prend parti politiquement. Thomas Piketty, vivement critiqué à ce propos, l’explique bien dans son deuxième ouvrage Capital et idéologie, publié en septembre 2019 : « Compte-tenu de la complexité des questions posées, il va de soi qu’aucune idéologie ne pourra jamais emporter l’adhésion pleine et entière de tous : le conflit et le désaccord idéologique sont inhérents à l’idéologie elle-même ».
L’analyse présente dans le documentaire a donc plutôt la forme d’un constat s’appuyant sur des exemples historiques précis pour démonter l’une des grandes idées reçues du capitalisme, à savoir que le progrès social est linéaire et que chaque génération voit sa situation s’améliorer nettement.Ce film prouve justement l’inverse : avec la libre circulation du capital et la dérégulation des marchés financiers que l’on observe depuis les années 1980, deux tiers des habitants de la planète risquent aujourd’hui d’être plus pauvres que leurs parents (selon la chroniqueuse économique américaine Rana Foroohar). L’une des explications données par Piketty est justement que le capital s’est trop éloigné des activités productives et que, de fait, la croissance économique ne profite plus au bien-être de l’ensemble de la population, avec pour conséquences majeures un ascenseur social bloqué et une classe moyenne qui régresse. D’où son idée de redistribuer les revenus du capital, notamment par un impôt plus progressif et une redéfinition de la durée d’héritage. (...)"
L’analyse présente dans le documentaire a donc plutôt la forme d’un constat s’appuyant sur des exemples historiques précis pour démonter l’une des grandes idées reçues du capitalisme, à savoir que le progrès social est linéaire et que chaque génération voit sa situation s’améliorer nettement.Ce film prouve justement l’inverse : avec la libre circulation du capital et la dérégulation des marchés financiers que l’on observe depuis les années 1980, deux tiers des habitants de la planète risquent aujourd’hui d’être plus pauvres que leurs parents (selon la chroniqueuse économique américaine Rana Foroohar). L’une des explications données par Piketty est justement que le capital s’est trop éloigné des activités productives et que, de fait, la croissance économique ne profite plus au bien-être de l’ensemble de la population, avec pour conséquences majeures un ascenseur social bloqué et une classe moyenne qui régresse. D’où son idée de redistribuer les revenus du capital, notamment par un impôt plus progressif et une redéfinition de la durée d’héritage. (...)"