22 JUIN 2020

avoir-alire.com - Laurent Cambon: Cuban Network

"Le cinéaste a bénéficié de moyens conséquents pour dérouler son récit d’espionnage. Les scènes d’aviation sont particulièrement maîtrisées, et on perçoit peut-être l’ambition du réalisateur de se tourner vers un cinéma américain, doté d’un budget plus important que ce que le cinéma français offre. Mais on ne sent pas le réalisateur totalement à l’aise dans cet exercice de style. Le scénario mélange les temporalités et se perd dans la démonstration. Assayas en fait beaucoup dans la mise en scène, comme pour compenser le risque de la confusion du scénario. Pour autant, le rythme tient le spectateur en haleine jusque le générique final, sans que finalement il soit capable de reconstituer le fil historique et surtout qu’il puisse identifier le point de vue du cinéaste lui-même, sur l’interprétation politique qu’il donne à cette histoire cubaine et américaine."

"Le cinéaste a bénéficié de moyens conséquents pour dérouler son récit d’espionnage. Les scènes d’aviation sont particulièrement maîtrisées, et on perçoit peut-être l’ambition du réalisateur de se tourner vers un cinéma américain, doté d’un budget plus important que ce que le cinéma français offre. Mais on ne sent pas le réalisateur totalement à l’aise dans cet exercice de style. Le scénario mélange les temporalités et se perd dans la démonstration. Assayas en fait beaucoup dans la mise en scène, comme pour compenser le risque de la confusion du scénario. Pour autant, le rythme tient le spectateur en haleine jusque le générique final, sans que finalement il soit capable de reconstituer le fil historique et surtout qu’il puisse identifier le point de vue du cinéaste lui-même, sur l’interprétation politique qu’il donne à cette histoire cubaine et américaine."