14 DÉCEMBRE 2020

Bande à part.fr - Olivier Pélisson: Voir le jour

"Le cœur domine le parcours de la réalisatrice Marion Laine. Le sentiment, l’organe, la pulsation, l’élan vital. Il trône même dans les titres de ses deux premiers longs-métrages, Un cœur simple et À cœur ouvert. Ici, le battement du palpitant ouvre et clôt le film. Ce terreau commun souligne l’obsession de l’auteure : décrire ce qui anime les êtres. En adaptant le livre autobiographique de Julie Bonnie, Chambre 2, avec cette dernière et avec Laura Piani, elle construit une fiction autour de la naissance et de la renaissance. C’est tout l’enjeu d’une maternité, avec son aéropage de métiers, de petites mains, de grands gestes, et de femmes. Cette fresque modeste est centrée sur la protagoniste-pivot Jeanne. Une auxiliaire puéricultrice qui a trouvé sa vocation, après une première existence qui va lui revenir comme un ressac. Et c’est Sandrine Bonnaire qui lui donne corps et âme. Le résultat est une œuvre pudique et profonde sur le féminin, sur la transmission, sur la sororité. (...)"

"Le cœur domine le parcours de la réalisatrice Marion Laine. Le sentiment, l’organe, la pulsation, l’élan vital. Il trône même dans les titres de ses deux premiers longs-métrages, Un cœur simple et À cœur ouvert. Ici, le battement du palpitant ouvre et clôt le film. Ce terreau commun souligne l’obsession de l’auteure : décrire ce qui anime les êtres. En adaptant le livre autobiographique de Julie BonnieChambre 2, avec cette dernière et avec Laura Piani, elle construit une fiction autour de la naissance et de la renaissance. C’est tout l’enjeu d’une maternité, avec son aéropage de métiers, de petites mains, de grands gestes, et de femmes. Cette fresque modeste est centrée sur la protagoniste-pivot Jeanne. Une auxiliaire puéricultrice qui a trouvé sa vocation, après une première existence qui va lui revenir comme un ressac. Et c’est Sandrine Bonnaire qui lui donne corps et âme. Le résultat est une œuvre pudique et profonde sur le féminin, sur la transmission, sur la sororité. (...)"

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