Cahiers du Cinéma - DV, Décembre 1998: Hors-jeu
" Hors-jeu suit les étapes d'une lutte tragi-comique entre la croyance individuelle et l’incrédulité collective à travers la mise en perspective d’une situation fïctionnelle donnée, déclinée d’un espace à l’autre, de la vérité à l’illusion. Ça démarre sur un malentendu mû en intime conviction. La morale devrait être imparable, elle mine Hors-jeu de l’intérieur. Ange et son amie ont peut-être atteint leur rêve (jouer Bonnie and Clyde), Dombasle, Bruel et compagnie n'en ont pas moins glané quelques répliques, en grands professionnels indemnisés. Bref, au lieu de revendiquer la chance pour tous, le film de Dridi finit par se conforter dans la politique regrettable et frileuse du « chacun chez soi ». "
" Hors-jeu suit les étapes d'une lutte tragi-comique entre la croyance individuelle et l’incrédulité collective à travers la mise en perspective d’une situation fïctionnelle donnée, déclinée d’un espace à l’autre, de la vérité à l’illusion. Ça démarre sur un malentendu mû en intime conviction.
La morale devrait être imparable, elle mine Hors-jeu de l’intérieur. Ange et son amie ont peut-être atteint leur rêve (jouer Bonnie and Clyde), Dombasle, Bruel et compagnie n'en ont pas moins glané quelques répliques, en grands professionnels indemnisés. Bref, au lieu de revendiquer la chance pour tous, le film de Dridi finit par se conforter dans la politique regrettable et frileuse du « chacun chez soi ». "