03 JUIN 2017

Cahiers du Cinéma - Matthieu Orléan: Les Quatre saisons d'Espigoule

" Au bout du compte, c'est le désir de se laisser glisser dans ce petit film léger et humble qui l'emporte (...) Philibert sait montrer, avec une vraie sagacité, l'incongruité de ce petit monde isolé, fonctionnant en vase clos (...) Les Quatre saisons d'Espigoule a la vivacité et la fraîcheur que beaucoup de films français prétendument comiques n'ont pas. Astérix et Obélix contre César par exemple, dont Espigoule serait le double caché et réussi. L'un comme l'autre ont un barde local que tout le monde veut faire taire, des joyeux lurons toujours gaffeurs, des politiciens qui frôlent le ridicule. Bref, ils abordent tous deux de manière bouffonne le traditionnel bourg français ("gaulois") tel qu'il est à la fois un territoire archaïque et un miroir de notre société moderne..."

" Au bout du compte, c'est le désir de se laisser glisser dans ce petit film léger et humble qui l'emporte (...) Philibert sait montrer, avec une vraie sagacité, l'incongruité de ce petit monde isolé, fonctionnant en vase clos (...)
Les Quatre saisons d'Espigoule
a la vivacité et la fraîcheur que beaucoup de films français prétendument comiques n'ont pas. Astérix et Obélix contre César par exemple, dont Espigoule serait le double caché et réussi.
L'un comme l'autre ont un barde local que tout le monde veut faire taire, des joyeux lurons toujours gaffeurs, des politiciens qui frôlent le ridicule. Bref, ils abordent tous deux de manière bouffonne le traditionnel bourg français ("gaulois") tel qu'il est à la fois un territoire archaïque et un miroir de notre société moderne..."