03 JUIN 2017

Cinéma - Jonathan Farren, 1977: Obsession

" ... Aussi bien que Phantom of the paradise ou Sisters, Obsession est un film hanté par la sourde et scandaleuse présence du Mal. Attention (...) le Mal n'a guère, ici, valeur morale, il traduit le passage entre deux mondes : celui de l'enfance, où l'on affabule, et celui des adultes où, tel le caméléon, nous prenons la couleur de l'environnement. Le fantastique a force de révélation : il fixe les inquiétants contours d'un monde de l'enfance que les adultes ont mutilé, défiguré. On comprend vite que quelque chose s'enraye. Le dérèglement mental de M. Courtland renvoie à une infirmité irrémédiable qui est l'impossibilité de capter la vie, d'établir une relation amoureuse où l'un des partenaires n'essaie pas d'imposer son pouvoir à l'autre..."

" ... Aussi bien que Phantom of the paradise ou Sisters, Obsession est un film hanté par la sourde et scandaleuse présence du Mal. Attention (...) le Mal n'a guère, ici, valeur morale, il traduit le passage entre deux mondes : celui de l'enfance, où l'on affabule, et celui des adultes où, tel le caméléon, nous prenons la couleur de l'environnement.

Le fantastique a force de révélation : il fixe les inquiétants contours d'un monde de l'enfance que les adultes ont mutilé, défiguré.

On comprend vite que quelque chose s'enraye. Le dérèglement mental de M. Courtland renvoie à une infirmité irrémédiable qui est l'impossibilité de capter la vie, d'établir une relation amoureuse où l'un des partenaires n'essaie pas d'imposer son pouvoir à l'autre..."