Pour votre information, soucieux de la protection de vos données personnelles, nous vous informons que sur le site Médiathèque Numérique, ARTE FRANCE développement (éditeur du site) et des tiers utilisent des cookies et autres traceurs. Ces cookies sont strictement nécessaires au fonctionnement du site (ex : cookies d'authentification) et en conséquence, selon les lignes directrices de la CNIL, votre consentement n'est pas nécessaire pour leur dépôt. Pour plus d'information, consultez les mentions légales et la politique de cookies liées à ce site.

28 FÉVRIER 2011

En évoquant Séraphine...

Wilhelm Uhde, André Malraux, François Mathey... ce qu'ils ont dit à propos des oeuvres de Séraphine de Senlis...

Wilhelm Uhde

“L’œuvre dont nous parlons est unique en son genre et défie toute comparaison. Sa genèse est incontrôlable. Elle échappe aux lois qui d’ordinaire régissent la peinture, bien qu’elle en satisfasse les plus extrêmes exigences. Séraphine, avec les éléments les plus modestes, quelques fleurs, des feuilles, des arbres, de l’eau qui court, a créé par des moyens hardis qui sont sa conquête personnelle, une œuvre grandiose.”

in “Cinq maîtres primitifs” - 1949

François Mathey

“C’est le mystère incommunicable de la création. Séraphine, de son humble univers de campagnarde, crée le paradis où il n’y a plus de femmes à la journée mais des pommes d’or dans les corbeilles, des raisins de vermeil qui pendent en grappes, des bouquets qui flamboient...”

in “Six femmes peintres” - 1951

André Malraux

“Il est clair que les fleurs servent à Séraphine à peindre ses tableaux et non ses tableaux à peindre des fleurs.”

in “Les voix du silence” - 1951

J.-P. Foucher

“Jardin d’Eden, Paradis retrouvé !”, l’œuvre peinte de Séraphine apparaît tout entière hantée par la nostalgie du Paradis. Usant des ressources d’un art intuitif extrêmement savant, Séraphine n’a cessé de peindre, sous des formes très diverses, cet arbre sacré qui se trouve au centre du monde et relie la terre au ciel. En figurant l’ascension de l’arbre (arbre-buisson, arbre-bouquet) elle figure l’ascension de l’âme...”

in “Séraphine de Senlis” - 1968

Anatole Jakovsky

“L’un des plus grands peintres naïfs du monde et de tous les temps”

in “Dictionnaire des peintres naïfs du monde entier” - 1976

Pour en savoir plus :

Anatole Jakovsky : La peinture naïve, Paris - 1947

Wilhelm Uhde : Cinq maîtres primitifs, Paris - 1949

Dr Gallot : Séraphine bouquetière “sans rivale” des fleurs maudites de l’instinct, in “L’information artistique” - 1957

J.-P. Foucher : Séraphine de Senlis, Éditions l’Œil du temps - 1968

Dina Vierny : Le monde merveilleux des naïfs, Éditions Dina Vierny - 1974

Jacques Busse : Séraphine de Senlis, notice du Bénézit, dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs du monde entier - 1976

Alain Vircondelet : Séraphine de Senlis, Albin-Michel - 1986

Françoise Cloarec : Séraphine, la vie privée de Séraphine de Senlis, Phébus, sortie le 2 octobre 2008.

Où voir ses oeuvres :

Musée   Maillol, Paris

Musée   d'Art naïf, Nice

Musée   du Vieux-Château, Laval

Musée   d'Art, Senlis

Musée   d'Art naïf, Béraut (Gers)

Musée   d'Art naïf, Vicq (Yvelines)