07 JUIN 2017

L'Humanité - Jean Roy: Brodeuses

" Parfois, il suffit d’un plan pour savoir que ce que l’on a sur l’écran est l’oeuvre d’un cinéaste. Ainsi de Brodeuses, qui s’ouvre en travelling latéral très rapproché sur des mottes d’une terre bien grasse, s’achevant sur des mains qui récoltent des choux. Suit le visage d’une comédienne (...) Nous sommes au ras des choses, du corps, sans rien savoir de cette jeune femme que l’on retrouve aussitôt, sans que les données soient liées (...) Qu’un personnage aussi transparent, au sens physique du terme puisque n’arrêtant pas le regard (elle s’appelle d’ailleurs Claire), puisse déjà avoir son mystère est chose trop rare pour ne pas être mentionnée..."

" Parfois, il suffit d’un plan pour savoir que ce que l’on a sur l’écran est l’oeuvre d’un cinéaste. Ainsi de Brodeuses, qui s’ouvre en travelling latéral très rapproché sur des mottes d’une terre bien grasse, s’achevant sur des mains qui récoltent des choux. Suit le visage d’une comédienne (...) Nous sommes au ras des choses, du corps, sans rien savoir de cette jeune femme que l’on retrouve aussitôt, sans que les données soient liées (...) Qu’un personnage aussi transparent, au sens physique du terme puisque n’arrêtant pas le regard (elle s’appelle d’ailleurs Claire), puisse déjà avoir son mystère est chose trop rare pour ne pas être mentionnée..."