03 JUIN 2017

La Revue du cinéma - Danièle Parra: Les Arcandiers

" Des jeunes paumés qui prennent la route: une image moderne qui a été banalisée par des avatars de films dits d'errance collectionnant les lieux communs. Ici, les pièges du genre sont évités. Fuyant toute représentation folklo­rique des prolos, le réalisateur montre des personnages à l'état brut qui ne parvien­nent pas à exprimer leur mal de vivre (...) Difficile de cataloguer ce premier film culotté et hors-mode. Les Arcandiers était à l'origine un court métrage plusieurs fois primé, notamment au festival de Clermont-Ferrand. Manuel Sanchez en a judicieusement réécrit un long, prenant le temps d'installer une ambiance singulière, de peaufiner les dialogues et de fouiller ses personnages. Attachant, original, brillamment interpré­té, joliment écrit et, détail d'importance, férocement drôle. On rit beaucoup aux aventures lamentables de ces Arcandiers qui "cultivent l'art de n'aboutir à rien". "

" Des jeunes paumés qui prennent la route: une image moderne qui a été banalisée par des avatars de films dits d'errance collectionnant les lieux communs. Ici, les pièges du genre sont évités. Fuyant toute représentation folklo­rique des prolos, le réalisateur montre des personnages à l'état brut qui ne parvien­nent pas à exprimer leur mal de vivre (...)

Difficile de cataloguer ce premier film culotté et hors-mode. Les Arcandiers était à l'origine un court métrage plusieurs fois primé, notamment au festival de Clermont-Ferrand. Manuel Sanchez en a judicieusement réécrit un long, prenant le temps d'installer une ambiance singulière, de peaufiner les dialogues et de fouiller ses personnages. Attachant, original, brillamment interpré­té, joliment écrit et, détail d'importance, férocement drôle. On rit beaucoup aux aventures lamentables de ces Arcandiers qui "cultivent l'art de n'aboutir à rien". "