La Revue du cinéma - Danièle Parra: Les Arcandiers
" Des jeunes paumés qui prennent la route: une image moderne qui a été banalisée par des avatars de films dits d'errance collectionnant les lieux communs. Ici, les pièges du genre sont évités. Fuyant toute représentation folklorique des prolos, le réalisateur montre des personnages à l'état brut qui ne parviennent pas à exprimer leur mal de vivre (...) Difficile de cataloguer ce premier film culotté et hors-mode. Les Arcandiers était à l'origine un court métrage plusieurs fois primé, notamment au festival de Clermont-Ferrand. Manuel Sanchez en a judicieusement réécrit un long, prenant le temps d'installer une ambiance singulière, de peaufiner les dialogues et de fouiller ses personnages. Attachant, original, brillamment interprété, joliment écrit et, détail d'importance, férocement drôle. On rit beaucoup aux aventures lamentables de ces Arcandiers qui "cultivent l'art de n'aboutir à rien". "
" Des jeunes paumés qui prennent la route: une image moderne qui a été banalisée par des avatars de films dits d'errance collectionnant les lieux communs. Ici, les pièges du genre sont évités. Fuyant toute représentation folklorique des prolos, le réalisateur montre des personnages à l'état brut qui ne parviennent pas à exprimer leur mal de vivre (...)
Difficile de cataloguer ce premier film culotté et hors-mode. Les Arcandiers était à l'origine un court métrage plusieurs fois primé, notamment au festival de Clermont-Ferrand. Manuel Sanchez en a judicieusement réécrit un long, prenant le temps d'installer une ambiance singulière, de peaufiner les dialogues et de fouiller ses personnages. Attachant, original, brillamment interprété, joliment écrit et, détail d'importance, férocement drôle. On rit beaucoup aux aventures lamentables de ces Arcandiers qui "cultivent l'art de n'aboutir à rien". "