03 JUIN 2017

Le Monde - Jean-Luc Douin: Transylvania

" Adepte des road-movies rythmés par des danses endiablées, Tony Gatlif exalte un type de vampirisme. Dans ces paysages où se profilent autant de sites staliniens que de châteaux hantés par Dracula, l'héroïne délaissée se retrouve possédée par l'âme d'un pays, une culture, une ivresse de la fête, de la danse et de la transe. Virtuose film musical (dont Tony Gatlif est aussi le co-compositeur), Transylvania emporte le morceau par sa fougue, son lyrisme baroque, son goût de la romance anarchique, le bonheur communicatif avec lequel il filme les exubérances bariolées de ses camoufleurs du mal-être et le soin qu'il apporte à choisir des comédiens en osmose avec leur rôle."

" Adepte des road-movies rythmés par des danses endiablées, Tony Gatlif exalte un type de vampirisme. Dans ces paysages où se profilent autant de sites staliniens que de châteaux hantés par Dracula, l'héroïne délaissée se retrouve possédée par l'âme d'un pays, une culture, une ivresse de la fête, de la danse et de la transe.

Virtuose film musical (dont Tony Gatlif est aussi le co-compositeur), Transylvania emporte le morceau par sa fougue, son lyrisme baroque, son goût de la romance anarchique, le bonheur communicatif avec lequel il filme les exubérances bariolées de ses camoufleurs du mal-être et le soin qu'il apporte à choisir des comédiens en osmose avec leur rôle."