03 JUIN 2017

Le Monde - Sandrine Marques: Lettre à Momo

" Encensé par la critique avec Jin-Roh : la brigade des loups, sorti en 1999, Hiroyuki Okiura aura pris le temps pour revenir avec ce second long-métrage. Une attente récompensée tant le résultat tient du travail d'orfèvre. Avec un grand soin apporté à son univers visuel, ses dialogues et ses enchaînements, cet "anime" simple et lumineux enchante. Inscrit dans une pure tradition artisanale, Lettre à Momo a été, en grande partie, dessiné à la main. Une particularité d'autant plus importante à souligner qu'elle intervient dans un moment où le numérique tend à devenir la norme, en matière d'animation. Une fois scannés puis animés, ses dessins ont donné vie à ce beau récit initiatique. Ce qui frappe d'emblée dans le film, c'est avant tout son extrême fluidité. On avait déjà pu admirer les prouesses visuelles dont le réalisateur était capable avec Jin-Roh qui brillait déjà par la qualité de sa cinématique. Hiroyuki Okiura fait de nouveau montre de sa maîtrise (...)."

" Encensé par la critique avec Jin-Roh : la brigade des loups, sorti en 1999, Hiroyuki Okiura aura pris le temps pour revenir avec ce second long-métrage. Une attente récompensée tant le résultat tient du travail d'orfèvre. Avec un grand soin apporté à son univers visuel, ses dialogues et ses enchaînements, cet "anime" simple et lumineux enchante.

Inscrit dans une pure tradition artisanale, Lettre à Momo a été, en grande partie, dessiné à la main. Une particularité d'autant plus importante à souligner qu'elle intervient dans un moment où le numérique tend à devenir la norme, en matière d'animation. Une fois scannés puis animés, ses dessins ont donné vie à ce beau récit initiatique.

Ce qui frappe d'emblée dans le film, c'est avant tout son extrême fluidité. On avait déjà pu admirer les prouesses visuelles dont le réalisateur était capable avec Jin-Roh qui brillait déjà par la qualité de sa cinématique. Hiroyuki Okiura fait de nouveau montre de sa maîtrise (...)."