03 JUIN 2017

Le Monde - Thomas Sotinel: Les Toits de Paris

" Saleem pose un regard faussement étonné mais vraiment apitoyé sur le monde qui laisse Marcel vivre seul. Et c'est sans doute son étrangeté qui permet au cinéaste de filmer Paris de façon si particulière, en allant chercher dans les rues les vestiges vivaces de la ville d'antan, d'avant les magasins franchisés et les restaurants normalisés. C'est la singularité et la beauté de Les Toits de Paris que d'être un film à thèse dont le propos n'est jamais énoncé. Tout passe dans une espèce de chorégraphie des derniers jours de la vie, un lent trajet vers le néant ponctué de moments de grâce. "

" Saleem pose un regard faussement étonné mais vraiment apitoyé sur le monde qui laisse Marcel vivre seul. Et c'est sans doute son étrangeté qui permet au cinéaste de filmer Paris de façon si particulière, en allant chercher dans les rues les vestiges vivaces de la ville d'antan, d'avant les magasins franchisés et les restaurants normalisés. C'est la singularité et la beauté de Les Toits de Paris que d'être un film à thèse dont le propos n'est jamais énoncé. Tout passe dans une espèce de chorégraphie des derniers jours de la vie, un lent trajet vers le néant ponctué de moments de grâce. "