03 JUIN 2017

Le Quotidien de Paris - 22/10/86: Max mon amour

" Aux antipodes d'un Ferreri - et de L'Empire des sens - Oshima a refusé toute violence, comme toute pornographie dans le traitement de son sujet. Pudique, intelligent, et d'un bunuélisme pince-sans-rire qui porte la marque de Jean-Claude Carrière, ce film qui bannit tout voyeurisme et laisse entière l'ambiguïté sur la véritable nature des rapports entre Margaret et Max, pose simplement deux questions : "A-t-on le droit d'aimer un cerisier, ou un cheval... ou un singe ?" (ou plus simplement "Pourquoi pas ?") et : "Que feriez-vous ?" Transposez, transposez, il en restera toujours quelque chose, et l'hypothèse est moins farfelue qu'il ne semble.

" Aux antipodes d'un Ferreri - et de L'Empire des sens - Oshima a refusé toute violence, comme toute pornographie dans le traitement de son sujet. Pudique, intelligent, et d'un bunuélisme pince-sans-rire qui porte la marque de Jean-Claude Carrière, ce film qui bannit tout voyeurisme et laisse entière l'ambiguïté sur la véritable nature des rapports entre Margaret et Max, pose simplement deux questions : "A-t-on le droit d'aimer un cerisier, ou un cheval... ou un singe ?" (ou plus simplement "Pourquoi pas ?") et : "Que feriez-vous ?" Transposez, transposez, il en restera toujours quelque chose, et l'hypothèse est moins farfelue qu'il ne semble.