Le Quotidien de Paris - Anne de Gasperi, 21/01/1994: Bonsoir
" Et c'est dans la Bible probablement qu'il a trouvé malgré lui cette idée formidable du couvert “déguisé” qu'on dressait jadis dans les campagnes pour le pauvre qui pourrait se présenter. Certes, Alex force un peu la main des foyers qu'il occupe et toute la dérision naît des bonnes intentions artificielles des uns et des autres. La mise en scène part un peu trop dans tous les sens, se raccrochant fermement aux facéties irrésistibles de Serrault. Quoi qu'il en soit, il y a plus d'idées dans une comédie inachevée de Mocky que dans des mises en scène ordinaires trop privées d'inspiration.Michel Serrault s'en donne à coeur joie, c'est évident, dans ce rôle de passe-muraille des temps fauchés, avec la complicité de son bon apôtre, Jean-Pierre Mocky, qui n'en est pas à une diablerie près. Il y a toujours au fond des films de Mocky un vieux rêve religieux travesti."
" Et c'est dans la Bible probablement qu'il a trouvé malgré lui cette idée formidable du couvert “déguisé” qu'on dressait jadis dans les campagnes pour le pauvre qui pourrait se présenter. Certes, Alex force un peu la main des foyers qu'il occupe et toute la dérision naît des bonnes intentions artificielles des uns et des autres. La mise en scène part un peu trop dans tous les sens, se raccrochant fermement aux facéties irrésistibles de Serrault.
Quoi qu'il en soit, il y a plus d'idées dans une comédie inachevée de Mocky que dans des mises en scène ordinaires trop privées d'inspiration.Michel Serrault s'en donne à coeur joie, c'est évident, dans ce rôle de passe-muraille des temps fauchés, avec la complicité de son bon apôtre, Jean-Pierre Mocky, qui n'en est pas à une diablerie près. Il y a toujours au fond des films de Mocky un vieux rêve religieux travesti."