03 JUIN 2017

Les Inrockuptibles - Olivier Père: Obsession

"... Si Obsession emprunte une idée cinématographique à Vertigo (le dédoublement post mortem du corps aimé qui s’accompagne d’une névrose traumatique et d’un sentiment de culpabilité), il saute aux yeux que De Palma vise autre chose. Il est d’emblée dans la position de celui qui vient après. Ses films sont plus ou moins analytiques (Pulsions) ou cérébraux (L’Esprit de Caïn), mais c’est lorsqu’il parvient à concilier la théorie des images et les situations les plus mélodramatiques que De Palma signe ses meilleurs films. Si Obsession (...) propose une réflexion passionnante sur les images et les sons, il nous arrache des larmes à chaque vision, véritables opéras du pauvre. C’est cette dimension de romantisme dégradé, de lyrisme malade, qui a d’abord séduit."

"... Si Obsession emprunte une idée cinématographique à Vertigo (le dédoublement post mortem du corps aimé qui s’accompagne d’une névrose traumatique et d’un sentiment de culpabilité), il saute aux yeux que De Palma vise autre chose. Il est d’emblée dans la position de celui qui vient après. Ses films sont plus ou moins analytiques (Pulsions) ou cérébraux (L’Esprit de Caïn), mais c’est lorsqu’il parvient à concilier la théorie des images et les situations les plus mélodramatiques que De Palma signe ses meilleurs films. Si Obsession (...) propose une réflexion passionnante sur les images et les sons, il nous arrache des larmes à chaque vision, véritables opéras du pauvre. C’est cette dimension de romantisme dégradé, de lyrisme malade, qui a d’abord séduit."