03 JUIN 2017

Libération - Jean-Marc Lalanne: Les Solitaires

" Une expérience de cinéaste à hauts risques, une sorte de saut dans le vide, totalement impudique et d'une radicalité formelle impressionnante. Mais c'est surtout une expérience de spectateur particulièrement forte et émouvante (...) entre la ténuité de ce qu'il raconte et l'expressionnisme abstrait de son écriture visuelle se produit une alchuimie naissante, quelque chose comme un petit miracle (qui comme tout miracle demande un minimum de croyance). Les Solitaires reproduit ce fragile état de vacillation de la conscience entre la veille et le songe. C'est un film arraché à la nuit, un mauvais rêve effrayant et sensuel, un petit bloc d'inconscient intense et dangereux, donc infiniment précieux."

" Une expérience de cinéaste à hauts risques, une sorte de saut dans le vide, totalement impudique et d'une radicalité formelle impressionnante. Mais c'est surtout une expérience de spectateur particulièrement forte et émouvante (...) entre la ténuité de ce qu'il raconte et l'expressionnisme abstrait de son écriture visuelle se produit une alchuimie naissante, quelque chose comme un petit miracle (qui comme tout miracle demande un minimum de croyance).

Les Solitaires reproduit ce fragile état de vacillation de la conscience entre la veille et le songe. C'est un film arraché à la nuit, un mauvais rêve effrayant et sensuel, un petit bloc d'inconscient intense et dangereux, donc infiniment précieux."