03 JUIN 2017

Libération - Jean-Pierre Thibaudat: Loin du Brésil

"... le film devient éblouissant et comme benoît d'horreur. A travers ses escaliers tout en clair-obscur, que l'on ferme,ses couverts et ses papiers peints, Tilly filme formidablement le manoir qui implose, la gangrène un rien bunuelienne qui ronge les masques.Il part dans le fond des mêmes personnages qu'un Chatilliez, mais là où ce dernier, en forçant le trait, l'amadoue (et le vend comme une pub), Tilly dégraisse, mine de rien, le même trait jusqu'àla zébrure, jusqu'à l'effroi. C'est beaucoup moins charmant mais beaucoup plus probant."

"... le film devient éblouissant et comme benoît d'horreur. A travers ses escaliers tout en clair-obscur, que l'on ferme,ses couverts et ses papiers peints, Tilly filme formidablement le manoir qui implose, la gangrène un rien bunuelienne qui ronge les masques.

Il part dans le fond des mêmes personnages qu'un Chatilliez, mais là où ce dernier, en forçant le trait, l'amadoue (et le vend comme une pub), Tilly dégraisse, mine de rien, le même trait jusqu'àla zébrure, jusqu'à l'effroi. C'est beaucoup moins charmant mais beaucoup plus probant."