12 OCTOBRE 2018

Libération - Olivier Séguret: Le Charme discret de la bourgeoisie

" Ce film est une mythologie que Roland Barthes, son contemporain, n’a pas écrite. Il est à la fois l’essence d’une époque, 1972, et de son sujet, la bourgeoisie française. Sur ces deux fronts, nul n’a jamais fait mieux que Luis Buñuel et Jean-Claude Carrière dans le Charme discret de la bourgeoisie… Dans ce diamant parfaitement taillé, tout est jubilation : l’humour fou des dialogues, la vitesse foudroyante des ellipses, le brio du rythme, la sagacité des aperçus, la cruauté sociale, la crudité sexuelle et l’impériale distribution. Le trio féminin Stéphane Audran, Delphine Seyrig et Bulle Ogier n’a peut-être jamais retrouvé de tels rôles. Idem pour les hommes qui leur font face (...) Politique, onirique, intensément drôle, léger et profond..."

" Ce film est une mythologie que Roland Barthes, son contemporain, n’a pas écrite. Il est à la fois l’essence d’une époque, 1972, et de son sujet, la bourgeoisie française. Sur ces deux fronts, nul n’a jamais fait mieux que Luis Buñuel et Jean-Claude Carrière dans le Charme discret de la bourgeoisie

Dans ce diamant parfaitement taillé, tout est jubilation : l’humour fou des dialogues, la vitesse foudroyante des ellipses, le brio du rythme, la sagacité des aperçus, la cruauté sociale, la crudité sexuelle et l’impériale distribution. Le trio féminin Stéphane Audran, Delphine Seyrig et Bulle Ogier n’a peut-être jamais retrouvé de tels rôles. Idem pour les hommes qui leur font face (...) Politique, onirique, intensément drôle, léger et profond..."