03 JUIN 2017

Positif - Philippe Rouyer, Juillet-Août 1999: Nos vies heureuses

" Le film laisse le temps à chacun des héros de se chercher et parfois de se trouver ; la multiplication des personnages secondaires, solidement campés en quelques scènes, étoffe le drame en l’entraînant sur des chemins de traverse qui gomment ce que le projet pourrait avoir d’artificiel. La justesse des dialogues et la chaleur du regard porté sur ces individus en crise ne sont pas à négliger dans cette réussite. Mais c’est surtout le jeu des comédiens qui emporte l’adhésion. Familiers de l’univers de Maillot ou nouveaux venus, ils rendent attachants leurs personnages tout en donnant l’impression d’une grande complicité dans les scènes de groupe souvent tournées en plans-séquences. Grâce à leur enthousiasme, le cinéaste fait oublier ses contraintes financières (...) et délivre un message somme toute optimiste. Dans le cimetière où s’achève le film, l’ultime réplique (« Faut faire confiance ») résonne comme la promesse de beaux lendemains. A tous points de vue."

"  Le film laisse le temps à chacun des héros de se chercher et parfois de se trouver ; la multiplication des personnages secondaires, solidement campés en quelques scènes, étoffe le drame en l’entraînant sur des chemins de traverse qui gomment ce que le projet pourrait avoir d’artificiel. La justesse des dialogues et la chaleur du regard porté sur ces individus en crise ne sont pas à négliger dans cette réussite.

Mais c’est surtout le jeu des comédiens qui emporte l’adhésion. Familiers de l’univers de Maillot ou nouveaux venus, ils rendent attachants leurs personnages tout en donnant l’impression d’une grande complicité dans les scènes de groupe souvent tournées en plans-séquences. Grâce à leur enthousiasme, le cinéaste fait oublier ses contraintes financières (...) et délivre un message somme toute optimiste. Dans le cimetière où s’achève le film, l’ultime réplique (« Faut faire confiance ») résonne comme la promesse de beaux lendemains. A tous points de vue."