04 JUILLET 2018

Première - Gaël Golhen: Taj Mahal

" Taj Mahal n’est pas un film post-Charlie. Son propos est assez net : faire de la terreur un écrin pour son actrice, créer un dédale mental autour de l’héroïne pour déployer un cinéma de genre précis et intelligent, conscient de ses effets et de ses références. La mise en scène allie subtilement rigueur stylistique et épure narrative, dans une forme d’élégante ligne claire toujours contrebalancée par un appétit fétichiste qui transforme son portrait de victime en rêverie fantasmatique. Mais rien n’est gratuit. La musique, le cadre, le scénario : tout respire le danger, la manipulation et l’idée que cette jeune Occidentale venue chercher l’exotisme de l’ailleurs et l’altérité, n’aura finalement trouvé qu’elle-même. (...) "

" Taj Mahal n’est pas un film post-Charlie. Son propos est assez net : faire de la terreur un écrin pour son actrice, créer un dédale mental autour de l’héroïne pour déployer un cinéma de genre précis et intelligent, conscient de ses effets et de ses références. La mise en scène allie subtilement rigueur stylistique et épure narrative, dans une forme d’élégante ligne claire toujours contrebalancée par un appétit fétichiste qui transforme son portrait de victime en rêverie fantasmatique.

Mais rien n’est gratuit. La musique, le cadre, le scénario : tout respire le danger, la manipulation et l’idée que cette jeune Occidentale venue chercher l’exotisme de l’ailleurs et l’altérité, n’aura finalement trouvé qu’elle-même. (...) "