03 JUIN 2017

Première - Gérard Delorme: Le Grand Soir

" Dans leur cinquième long métrage, Kervern et Delépine poursuivent leur exploration de la condition des laissés-pour-compte avec la même énergie lucide, la même inventivité visuelle et le même humour noir qui les ont jusqu’ici préservés de toute lourdeur protestataire (...) Poelvoorde, jusqu’alors fidèle mais discret, passe au premier plan pour incarner un punk SDF, son rôle le plus senti depuis longtemps. Accompagné de son propre chien, il joue la cassure avec un naturel qui donne le vertige, parvenant presque à éclipser Dupontel, pourtant difficile à concurrencer en matière d’intensité. Ensemble, ils forment le duo de choc d’une comédie de crise, paradoxale, sans espoirs ni illusions, qui fait le constat de l’inutilité des appels à la révolte, simplement parce que le lieu est mal choisi (personne ne veut foutre le feu à un centre commercial). C’est drôle et triste."

" Dans leur cinquième long métrage, Kervern et Delépine poursuivent leur exploration de la condition des laissés-pour-compte avec la même énergie lucide, la même inventivité visuelle et le même humour noir qui les ont jusqu’ici préservés de toute lourdeur protestataire (...) Poelvoorde, jusqu’alors fidèle mais discret, passe au premier plan pour incarner un punk SDF, son rôle le plus senti depuis longtemps. Accompagné de son propre chien, il joue la cassure avec un naturel qui donne le vertige, parvenant presque à éclipser Dupontel, pourtant difficile à concurrencer en matière d’intensité. Ensemble, ils forment le duo de choc d’une comédie de crise, paradoxale, sans espoirs ni illusions, qui fait le constat de l’inutilité des appels à la révolte, simplement parce que le lieu est mal choisi (personne ne veut foutre le feu à un centre commercial). C’est drôle et triste."