03 JUIN 2017

Première - Isabelle Danel: Tristesse Club

" Ce premier long métrage en forme de road movie, sous tendu par de petits mensonges et de grosses révélations, est une réussite. Tant par son écriture tenue, que par sa mise en scène rythmée, il ménage de bout en bout des surprises et des moments déroutants et drôles (Noémie Lvovsky, en ex maîtresse dingo du paternel, est géniale). Dessinés avec une acuité à la fois féroce et tendre, les personnages principaux se découvrent à nous et à eux mêmes au fil du récit : un raté qui a du bon sens, un cador qui ne sait plus qui il est et une ravissante mythomane qui s’est trompée d’histoire. Vincent Macaigne, Laurent Lafitte et Ludivine Sagnier sont tour à tour pathétiques, drôles, émouvants et leur trio dysfonctionnel fonctionne à merveille. Tristesse Club parle de façon encourageante du ratage, et évoque très joyeusement la dépression."

" Ce premier long métrage en forme de road movie, sous tendu par de petits mensonges et de grosses révélations, est une réussite. Tant par son écriture tenue, que par sa mise en scène rythmée, il ménage de bout en bout des surprises et des moments déroutants et drôles (Noémie Lvovsky, en ex maîtresse dingo du paternel, est géniale). Dessinés avec une acuité à la fois féroce et tendre, les personnages principaux se découvrent à nous et à eux mêmes au fil du récit : un raté qui a du bon sens, un cador qui ne sait plus qui il est et une ravissante mythomane qui s’est trompée d’histoire. Vincent Macaigne, Laurent Lafitte et Ludivine Sagnier sont tour à tour pathétiques, drôles, émouvants et leur trio dysfonctionnel fonctionne à merveille. Tristesse Club parle de façon encourageante du ratage, et évoque très joyeusement la dépression."