03 JUIN 2017

Première - Jean-Yves Katelan: Les Quatre saisons d'Espigoule

"Sous ce soleil provençal, la vie est re-belle. Et c'est fou comme la fraîcheur sincère de ce petit bijou donne envie d'apeller à la rescousse toute la batterie des expressions les plus affreusement galvaudées comme, par exemple, "la fraîcheur sincère de ce petit bijou" (...)... ajoutez à ça le comique chantant des situations et le tempérament - mi-cabot généreux, mi-stentor roublard- de ces habitants-comédiens dont l'authenticité est escagassante, vous obtenez la meilleure comédie du mois, sinon de l'année ! Devant cette heure et demie de bonheur en bobines, tous les bras du cynisme cinéphilique nous tombent. Espigoule est un film qui lave. On en sort propres et frais, débarrassés de nos blagues grinçantes, de nos couples en rupture, de nos héros en urgence, de nos pistolets factices et de nos effets trop spéciaux... (...) Ces vrais-faux personnages tonitruants nous rappellent une époque révolue où les gens - qui n'étaient pas tous des villes- n'adoptaient pas les comportements officiels imposés par des télé(films) trop corrects pour être honnêtes..."

"Sous ce soleil provençal, la vie est re-belle. Et c'est fou comme la fraîcheur sincère de ce petit bijou donne envie d'apeller à la rescousse toute la batterie des expressions les plus affreusement galvaudées comme, par exemple, "la fraîcheur sincère de ce petit bijou" (...)... ajoutez à ça le comique chantant des situations et le tempérament - mi-cabot généreux, mi-stentor roublard- de ces habitants-comédiens dont l'authenticité est escagassante, vous obtenez la meilleure comédie du mois, sinon de l'année ! Devant cette heure et demie de bonheur en bobines, tous les bras du cynisme cinéphilique nous tombent. Espigoule est un film qui lave. On en sort propres et frais, débarrassés de nos blagues grinçantes, de nos couples en rupture, de nos héros en urgence, de nos pistolets factices et de nos effets trop spéciaux... (...) Ces vrais-faux personnages tonitruants nous rappellent une époque révolue où les gens - qui n'étaient pas tous des villes- n'adoptaient pas les comportements officiels imposés par des télé(films) trop corrects pour être honnêtes..."