07 JUIN 2017

Repérages - Julien Welter: La Plage noire

" Il n'y a donc vraiment pas trace ici d'une filiation à un cinéma politique des années 70 (...) Qui reste fidèle ? est plutôt le mot d'ordre du film, ou encore Qui veut encore croire en certaines idées libertaires ? quand les amis se font rares ou ont tout simplement renoncer à rêver. La Plage noire est donc un film de solitude (...) Le droit à l'irrésoluton, apanage des fous et des rêveurs, est l'une des conditions, elle aussi inusable, de la jeunesse et des esprits libres. La désillusion et l'impuissance est leur revers perpétuel. C'est ce que délivrent les images esthétiques et irréelles, joueuses mais implicitement élégiaques de La Plage noire, comme un écho aux films d'exil d'Andrei tarkovski, Nostalghia et Le Sacrifice."

" Il n'y a donc vraiment pas trace ici d'une filiation à un cinéma politique des années 70 (...) Qui reste fidèle ? est plutôt le mot d'ordre du film, ou encore Qui veut encore croire en certaines idées libertaires ? quand les amis se font rares ou ont tout simplement renoncer à rêver. La Plage noire est donc un film de solitude (...) Le droit à l'irrésoluton, apanage des fous et des rêveurs, est l'une des conditions, elle aussi inusable, de la jeunesse et des esprits libres. La désillusion et l'impuissance est leur revers perpétuel. C'est ce que délivrent les images esthétiques et irréelles, joueuses mais implicitement élégiaques de La Plage noire, comme un écho aux films d'exil d'Andrei tarkovski, Nostalghia et Le Sacrifice."