07 JUIN 2017

Télérama - Aurélien Ferenczi: Viva Laldjérie

" Nadir Moknèche, c'est toute la force de son deuxième film, reste résolument au niveau de l'humain. Il filme Alger et ses habitants avec une tension communicative. Ce sont des "hittistes", ces jeunes chômeurs adossés au mur (...). C'est enfin une menace sourde : disparitions en pleine rue, police dépassée ou corrompue. (...) Un autre film algérien avait donné cette impression de vie et de vérité : Omar Gatlato, de Merzak Allouache, chronique intimiste et impressionniste des années FLN. Près de trente ans plus tard, Viva Laldjérie revêt la même importance : exprimer la réalité d'un peuple, alors que l'espoir (une accalmie du terrorisme) le dispute à la peur. Un peu plus que du cinéma, au fond."

" Nadir Moknèche, c'est toute la force de son deuxième film, reste résolument au niveau de l'humain. Il filme Alger et ses habitants avec une tension communicative. Ce sont des "hittistes", ces jeunes chômeurs adossés au mur (...). C'est enfin une menace sourde : disparitions en pleine rue, police dépassée ou corrompue.  (...) Un autre film algérien avait donné cette impression de vie et de vérité : Omar Gatlato, de Merzak Allouache, chronique intimiste et impressionniste des années FLN. Près de trente ans plus tard, Viva Laldjérie revêt la même importance : exprimer la réalité d'un peuple, alors que l'espoir (une accalmie du terrorisme) le dispute à la peur. Un peu plus que du cinéma, au fond."