03 JUIN 2017

Télérama - Frédéric Strauss: Henri

" Yolande Moreau aime se passer du langage. Avec un sens du cadre digne de Kaurismäki, elle compose des plans superbes et fait surgir des émotions visuelles. Pour exprimer une magie retrouvée, une envie de bonheur qui renaît. Par-delà la différence d'âge, au-delà du désir qui se consomme et consume, Henri et Rosette se retrouvent proches. Les voilà tenant un snack-camionnette, ancrés dans une réalité simple que Yolande Moreau sait décrire avec chaleur. Comme elle sait entrer dans la complexité, la beauté du sentiment qui lie ses personnages, et qu'ils ne peuvent traduire : les gestes, les paroles, tout caricaturerait ce qui les rassemble, même le mot « amour »... Henri, c'est le Lost in Translation des baraques à frites."

" Yolande Moreau aime se passer du langage. Avec un sens du cadre digne de Kaurismäki, elle compose des plans superbes et fait surgir des émotions visuelles. Pour exprimer une magie retrouvée, une envie de bonheur qui renaît. Par-delà la différence d'âge, au-delà du désir qui se consomme et consume, Henri et Rosette se retrouvent proches. Les voilà tenant un snack-camionnette, ancrés dans une réalité simple que Yolande Moreau sait décrire avec chaleur. Comme elle sait entrer dans la complexité, la beauté du sentiment qui lie ses personnages, et qu'ils ne peuvent traduire : les gestes, les paroles, tout caricaturerait ce qui les rassemble, même le mot « amour »... Henri, c'est le Lost in Translation des baraques à frites."