07 JUIN 2017

Télérama - Frédéric Strauss: Nos enfants chéris

"... les vacances commencent dans une grande maison où s'invitent amis et parfum d'adultère, un peu comme chez Pascal Thomas. Mais Benoît Cohen donne à cette chronique la nervosité d'un sketch. Sans s'encombrer de psychologie, il épingle ses personnages avec habileté. Parfois, cette rapidité vire à la facilité tendance sitcom. Mais un esprit joyeusement persifleur ravive vite un regard critique, pas dupe. Le titre est d'ailleurs ironique : les enfants chéris n'ont jamais la parole, ou alors pour brailler. Occupés par leurs propres soucis de croissance, les parents accaparent l'attention, et leurs interprètes la retiennent. Mathieu Demy et Mathias Mlekuz font parfaitement les pères, Laurence Côte étonne en dragon du foyer, et Romane Bohringer se révèle championne du ping-pong comique."

"... les vacances commencent dans une grande maison où s'invitent amis et parfum d'adultère, un peu comme chez Pascal Thomas. Mais Benoît Cohen donne à cette chronique la nervosité d'un sketch. Sans s'encombrer de psychologie, il épingle ses personnages avec habileté. Parfois, cette rapidité vire à la facilité tendance sitcom. Mais un esprit joyeusement persifleur ravive vite un regard critique, pas dupe. Le titre est d'ailleurs ironique : les enfants chéris n'ont jamais la parole, ou alors pour brailler. Occupés par leurs propres soucis de croissance, les parents accaparent l'attention, et leurs interprètes la retiennent. Mathieu Demy et Mathias Mlekuz font parfaitement les pères, Laurence Côte étonne en dragon du foyer, et Romane Bohringer se révèle championne du ping-pong comique."