16 NOVEMBRE 2018

Télérama - Frédéric Strauss: Woman at War

"Après le curieux Des chevaux et des hommes (2013), le réalisateur Benedikt Erlingsson confirme son plaisir à étonner le spectateur. Avec une liberté de rebelle, il multiplie les idées excentriques (comme cet orchestre qu’on voit régulièrement jouer la musique du film au beau milieu du plan), en tirant un divertissement généreux, rassembleur. Un mélange à l’image de Halla, activiste radicale côté pile et amusante Fantômette côté face. Si elle semble parfois un peu irréelle, comme une version décalée du superhéros chargé de sauvé la planète, elle apparaît très physique dans une scène impressionnante qui la montre creusant la terre et plongeant dans l’eau glacée, pour échapper à la police. Et si le discours sur l’écologie semble un temps dépassé par la fantaisie omniprésente, il revient en force dans la scène finale, sur fond de changement climatique. Cette manière à la fois très réfléchie et très joueuse de faire du cinéma a un charme fou."

"Après le curieux Des chevaux et des hommes (2013), le réalisateur Benedikt Erlingsson confirme son plaisir à étonner le spectateur. Avec une liberté de rebelle, il multiplie les idées excentriques (comme cet orchestre qu’on voit régulièrement jouer la musique du film au beau milieu du plan), en tirant un divertissement généreux, rassembleur. Un mélange à l’image de Halla, activiste radicale côté pile et amusante Fantômette côté face. Si elle semble parfois un peu irréelle, comme une version décalée du superhéros chargé de sauvé la planète, elle apparaît très physique dans une scène impressionnante qui la montre creusant la terre et plongeant dans l’eau glacée, pour échapper à la police. Et si le discours sur l’écologie semble un temps dépassé par la fantaisie omniprésente, il revient en force dans la scène finale, sur fond de changement climatique. Cette manière à la fois très réfléchie et très joueuse de faire du cinéma a un charme fou."