03 JUIN 2017

Télérama - Jacques Morice: La Régate

"Un enfer affectif. Voilà dans quoi nous plonge, avec pas mal de tact et d'écueils évités, le cinéaste Bernard Bellefroid. (...) Il a, de fait, trouvé la fluidité pour suggérer à la fois la terreur qui plane à la maison, la honte, l'interdépendance malsaine qui unit ce couple infernal [le père et le fils, NDLR]. Pour ­cette relation désaccordée, il fallait deux acteurs de taille. Le jeune Joffrey Verbruggen est poignant dans sa manière de masquer les blessures, de concentrer ses émotions. Thierry Hancisse réussit, lui, le tour de force de faire passer de la tendresse dans son personnage répugnant. Tous deux offrent au film sa dignité."

"Un enfer affectif. Voilà dans quoi nous plonge, avec pas mal de tact et d'écueils évités, le cinéaste Bernard Bellefroid. (...) Il a, de fait, trouvé la fluidité pour suggérer à la fois la terreur qui plane à la maison, la honte, l'interdépendance malsaine qui unit ce couple infernal [le père et le fils, NDLR]. Pour ­cette relation désaccordée, il fallait deux acteurs de taille. Le jeune Joffrey Verbruggen est poignant dans sa manière de masquer les blessures, de concentrer ses émotions. Thierry Hancisse réussit, lui, le tour de force de faire passer de la tendresse dans son personnage répugnant. Tous deux offrent au film sa dignité."