03 JUIN 2017

Télérama - Jean-Claude Loiseau: Sauf le respect que je vous dois

" Le cinéma français ne se hasarde pas souvent dans ces zones grises du monde de l'entreprise où la résignation à l'inacceptable est devenue règle tacite de survie (...) Et la fiction naît moins d'une intrigue émiettée, aux raccourcis parfois déroutants, que des personnages : autant de figures précisément dessinées pour décrire crûment une humanité saccagée par un système qui la nie. Le grand Olivier Gourmet fait le reste, qui est décisif. Il rend absolument poignant le désarroi d'un homme qui n'avait rien d'un héros, mais qui a remis son existence en jeu parce qu'il a voulu, un jour, retrouver sa dignité."

" Le cinéma français ne se hasarde pas souvent dans ces zones grises du monde de l'entreprise où la résignation à l'inacceptable est devenue règle tacite de survie (...) Et la fiction naît moins d'une intrigue émiettée, aux raccourcis parfois déroutants, que des personnages : autant de figures précisément dessinées pour décrire crûment une humanité saccagée par un système qui la nie. Le grand Olivier Gourmet fait le reste, qui est décisif. Il rend absolument poignant le désarroi d'un homme qui n'avait rien d'un héros, mais qui a remis son existence en jeu parce qu'il a voulu, un jour, retrouver sa dignité."