03 JUIN 2017

Télérama - Marine Landrot: Swing

"... le scénario de Swing n'offre guère de surprise. De Max, le gosse de riches qui fuit les vacances chez sa grand-mère pour prendre des cours de guitare manouche dans un campement proche, on peut prévoir chaque oeillade ébahie pour le peuple qu'il découvre, et chaque phrase ânonnée le soir dans son journal intime. La grâce du film est ailleurs. Dans les innombrables séquences de musique, puissantes et musardeuses, d'une tonalité à chaque fois différente. Gratouillées par les doigts maladroits de Max, bafouillées par les vestales d'une chorale amateur, ou catapultées par les fantastiques mères de famille, les notes de la partition tsigane n'en finissent plus d'émouvoir. Et transmettent, mieux que les dialogues naïfs, l'idéal de fusion intercommunautaire du cinéaste."

"... le scénario de Swing n'offre guère de surprise. De Max, le gosse de riches qui fuit les vacances chez sa grand-mère pour prendre des cours de guitare manouche dans un campement proche, on peut prévoir chaque oeillade ébahie pour le peuple qu'il découvre, et chaque phrase ânonnée le soir dans son journal intime. La grâce du film est ailleurs. Dans les innombrables séquences de musique, puissantes et musardeuses, d'une tonalité à chaque fois différente. Gratouillées par les doigts maladroits de Max, bafouillées par les vestales d'une chorale amateur, ou catapultées par les fantastiques mères de famille, les notes de la partition tsigane n'en finissent plus d'émouvoir. Et transmettent, mieux que les dialogues naïfs, l'idéal de fusion intercommunautaire du cinéaste."