03 JUIN 2017

Télérama - Pierre Murat: C'est dur d'être aimé par des cons

" Première partie : le rappel des faits (...) Seconde partie : l'évocation du procès. Avec le choeur antique (les réactions du public dans le palais de justice). Les coups de théâtre (la lettre de Sarkozy). Et les témoins célèbres : de François Bayrou au journaliste algérien Mohamed Sifaoui (qui met en lumière une évidence théologique), en passant par Elisabeth Badinter. Comme ce documentaire se révèle digne des grandes fictions, les deux avocats deviennent des personnages de premier plan. Maître Malka, aux yeux pétillants et au sourire banane, devient, forcément, le « gentil » qui défend Charlie... Maître Szpiner, lui, se glisse voluptueusement dans le rôle du méchant (...) Au-delà de ces joutes verbales, Daniel Leconte signe une réflexion importante sur la liberté d'expression. Sur les peurs et les lâchetés qu'elle suscite chez ceux-là mêmes qui devraient la ­défendre sans état d'âme."

" Première partie : le rappel des faits (...) Seconde partie : l'évocation du procès. Avec le choeur antique (les réactions du public dans le palais de justice). Les coups de théâtre (la lettre de Sarkozy). Et les témoins célèbres : de François Bayrou au journaliste algérien Mohamed Sifaoui (qui met en lumière une évidence théologique), en passant par Elisabeth Badinter.

Comme ce documentaire se révèle digne des grandes fictions, les deux avocats deviennent des personnages de premier plan. Maître Malka, aux yeux pétillants et au sourire banane, devient, forcément, le « gentil » qui défend Charlie... Maître Szpiner, lui, se glisse voluptueusement dans le rôle du méchant (...)

Au-delà de ces joutes verbales, Daniel Leconte signe une réflexion importante sur la liberté d'expression. Sur les peurs et les lâchetés qu'elle suscite chez ceux-là mêmes qui devraient la ­défendre sans état d'âme."