03 JUIN 2017

Télérama - Pierre Murat: Les Sentiments

" Avec cette histoire banale, tant de fois écrite et filmée, Noémie Lvovsky se permet bien des audaces. Une chorale ironiquement utilisée comme un choeur antique. Une séquence infaisable entre Bacri et Nathalie Baye endormie et « ronflotante » (trop de porto !). La cruauté se glisse dans cette euphorie colorée qui protège de la grisaille et du chagrin. C'est que Jacques et Carole, Edith et François auront trop badiné avec l'amour. C'est tout de même un instant d'espoir que l'on emporte : un café, un rendez-vous, le temps brusquement suspendu, les doigts de Jacques tout proches de la main d'Edith, jouant maladroitement avec des brins de tabac... Moment tendre d'un film coupant comme une lame. Prix Louis-Delluc en 2003."

" Avec cette histoire banale, tant de fois écrite et filmée, Noémie Lvovsky se permet bien des audaces. Une chorale ironiquement utilisée comme un choeur antique. Une séquence infaisable entre Bacri et Nathalie Baye endormie et « ronflotante » (trop de porto !). La cruauté se glisse dans cette euphorie colorée qui protège de la grisaille et du chagrin. C'est que Jacques et Carole, Edith et François auront trop badiné avec l'amour. C'est tout de même un instant d'espoir que l'on emporte : un café, un rendez-vous, le temps brusquement suspendu, les doigts de Jacques tout proches de la main d'Edith, jouant maladroitement avec des brins de tabac... Moment tendre d'un film coupant comme une lame. Prix Louis-Delluc en 2003."