03 JUIN 2017

Télérama - Pierre Murat: Lili et le baobab

" C’est le premier long métrage de fiction de Chantai Richard, spécialisée dans le documentaire. Fiction, c’est vite dit, puisque l’intrigue n’est qu’un prétexte, pour la réalisatrice, à célébrer des paysages et des sentiments. Elle y réussit très bien. De ce film fragile - dans tous les sens du terme - naît un charme intermittent mais entêtant, tout empreint de tendresse et de mélancolie. Même l’idylle qui s’instaure entre Lili et Fred, un copain qui travaille dans son petit bistrot, est filmée avec une rare douceur, inhabituelle dans le cinéma actuel. La réalisatrice porte attention aux petites choses et aux petites gens. Et Romane Bohringer, qui improvise plus qu’elle ne joue ce film imparfait et sensible, a visiblement cru à ce conte humaniste, dont les hésitations et les balbutiements mêmes provoquent une indéniable sympathie."

" C’est le premier long métrage de fiction de Chantai Richard, spécialisée dans le documentaire. Fiction, c’est vite dit, puisque l’intrigue n’est qu’un prétexte, pour la réalisatrice, à célébrer des paysages et des sentiments. Elle y réussit très bien. De ce film fragile - dans tous les sens du terme - naît un charme intermittent mais entêtant, tout empreint de tendresse et de mélancolie. Même l’idylle qui s’instaure entre Lili et Fred, un copain qui travaille dans son petit bistrot, est filmée avec une rare douceur, inhabituelle dans le cinéma actuel.

La réalisatrice porte attention aux petites choses et aux petites gens. Et Romane Bohringer, qui improvise plus qu’elle ne joue ce film imparfait et sensible, a visiblement cru à ce conte humaniste, dont les hésitations et les balbutiements mêmes provoquent une indéniable sympathie."