22 AOÛT 2018

Télérama - Pierre Murat: Luna

"C’est donc l’apprentissage, l’apprivoisement d’une adolescente que saisit la jeune réalisatrice dans son premier film : l’apparition de la douceur dans la vie jusqu’alors vaine et vide d’une ­gamine, à qui Laëtitia Clément prête sa sensualité, sa brutalité et, par moments, des airs d’Emmanuelle Béart. Tout, en elle, sonne juste : son indifférence initiale devant ce qui lui arrive (l’avortement qu’elle subit semble ­aussi peu l’impressionner que le viol dont elle s’est fait la complice), mais aussi la lente prise de conscience de ce qu’elle a commis. Un sentiment inconnu — le remords — l’envahit, que rend encore plus vif la bonté presque irré­elle d’Alex (Rod Paradot, le héros de La Tête haute, à nouveau excellent)."

"C’est donc l’apprentissage, l’apprivoisement d’une adolescente que saisit la jeune réalisatrice dans son premier film : l’apparition de la douceur dans la vie jusqu’alors vaine et vide d’une ­gamine, à qui Laëtitia Clément prête sa sensualité, sa brutalité et, par moments, des airs d’Emmanuelle Béart. Tout, en elle, sonne juste : son indifférence initiale devant ce qui lui arrive (l’avortement qu’elle subit semble ­aussi peu l’impressionner que le viol dont elle s’est fait la complice), mais aussi la lente prise de conscience de ce qu’elle a commis. Un sentiment inconnu — le remords — l’envahit, que rend encore plus vif la bonté presque irré­elle d’Alex (Rod Paradot, le héros de La Tête haute, à nouveau excellent)."