Télérama - Pierre Murat: Luna
"C’est donc l’apprentissage, l’apprivoisement d’une adolescente que saisit la jeune réalisatrice dans son premier film : l’apparition de la douceur dans la vie jusqu’alors vaine et vide d’une gamine, à qui Laëtitia Clément prête sa sensualité, sa brutalité et, par moments, des airs d’Emmanuelle Béart. Tout, en elle, sonne juste : son indifférence initiale devant ce qui lui arrive (l’avortement qu’elle subit semble aussi peu l’impressionner que le viol dont elle s’est fait la complice), mais aussi la lente prise de conscience de ce qu’elle a commis. Un sentiment inconnu — le remords — l’envahit, que rend encore plus vif la bonté presque irréelle d’Alex (Rod Paradot, le héros de La Tête haute, à nouveau excellent)."
"C’est donc l’apprentissage, l’apprivoisement d’une adolescente que saisit la jeune réalisatrice dans son premier film : l’apparition de la douceur dans la vie jusqu’alors vaine et vide d’une gamine, à qui Laëtitia Clément prête sa sensualité, sa brutalité et, par moments, des airs d’Emmanuelle Béart. Tout, en elle, sonne juste : son indifférence initiale devant ce qui lui arrive (l’avortement qu’elle subit semble aussi peu l’impressionner que le viol dont elle s’est fait la complice), mais aussi la lente prise de conscience de ce qu’elle a commis. Un sentiment inconnu — le remords — l’envahit, que rend encore plus vif la bonté presque irréelle d’Alex (Rod Paradot, le héros de La Tête haute, à nouveau excellent)."