Pour votre information, soucieux de la protection de vos données personnelles, nous vous informons que sur le site Médiathèque Numérique, ARTE FRANCE développement (éditeur du site) et des tiers utilisent des cookies et autres traceurs. Ces cookies sont strictement nécessaires au fonctionnement du site (ex : cookies d'authentification) et en conséquence, selon les lignes directrices de la CNIL, votre consentement n'est pas nécessaire pour leur dépôt. Pour plus d'information, consultez les mentions légales et la politique de cookies liées à ce site.

Amos Kollek

Réalisation - Scénario

Biographie

Né en 1947 à Jerusalem, Palestine (à ce moment), Amos Kollek fut révélé en France douze ans après ses débuts grâce à "Sue perdue dans Manhattan"...

Amos Kollek commence à tourner en 1985, mais ce n'est que douze années et huit films plus tard, avec Sue perdue dans Manhattan (1997) qu'il est remarqué par le public français. Ce n'est pas tant le portrait qu'il y trace d'une femme étrange, solitaire et paumée, en errance dans une ville hostile, qui retient l'attention, mais l'interprétation totalement neuve de la comédienne qui l'incarne, Anna Thomson. Actrice inconnue, car aucun titre de la quarantaine de films où elle était apparue n'était parvenu jusqu'aux écrans hexagonaux, rudement marquée par la vie malgré son âge (elle est née en 1955) elle y est extraordinaire de crédibilité dans la détresse et l'abandon.Immédiatement, Amos Kollek enchaîna les films : Fiona (1998), Fast Food Fast Women (2000), A Bitter Glory (2001), enfin Bridget (2002) poursuivirent l'expérience avec la comédienne. Mais le caractère particulier de l'adéquation entre un personnage et son incarnation ne se décrète pas. Le manque de renouvellement des situations montrées, sinon dans une forme d'escalade dans la noirceur (Fiona) et la violence, un ressassement à la limite de la complaisance ne permirent pas de rééditer le succès de Sue : l'échec, relatif, de ces films n'est pas dû à la perte de talent de l'un ou de l'autre, Anna Thomson y demeurant toujours aussi dérangeante et Kollek aussi honnête réalisateur, mais au fait que les miracles n'ont lieu qu'une fois. Depuis, le cinéaste a choisi d'exploiter une autre veine, celle du comique, comme il l'avait déjà fait avec Queenie in Love (avec Valerie Geffner, 2001) : dans Happy End (2003), comédie romantique, Audrey Tautou se perd à son tour dans Manhattan, avec infiniment de grâce – l'antithèse d'Anna Thomson, en quelque sorte…