Claire Simon
Réalisation - ScénarioBiographie
Réalisatrice française, née à Londres.
Claire Simon vient au cinéma par le biais du montage. « Récréations » et « Coûte que coûte », sortis en salle, résonneront avec d’autres comme le signe d’une poussée du documentaire dans le cinéma français. Depuis, elle alterne entre films documentaires et fictions. Claire Simon filme les autres qui l’entourent comme des héros : les petits enfants de « Récréations », le patron stressé de « Coûte que coûte », la voleuse d’enfant de « Sinon, oui », la jeune fille incendiaire de « Ça brûle », Mimi amoureuse des femmes, Nathalie Baye conseillère du planning familial, la passion de Nicole Garcia pour Reda Kateb dans la gare du Nord, Stephanie qui vend ses charmes au Bois, des jeunes gens à l’assaut du château fort qu’est l’école de cinéma La Fémis, les lycéens semblables à Hugo qui pleurent sur le silence de leurs familles, le fils de l’épicière et le maire d’un village moderne … Documentaire ou fiction, une seule question : qu’est-ce qu’une histoire ? Une vie ? Parallèlement, elle a enseigné à Paris 8 et Paris 7 et a dirigé le département réalisation à la Fémis.
Sa liste de films
J’ai choisi un certain nombre de films qui me semblaient manquer au grand catalogue de LaCinetek… C’est cela qui m’a guidée pour choisir des films que j’adore et qui n’étaient pas encore disponibles. Beaucoup de films documentaires dont chacun est une nouvelle forme. Comme dit Johan Van der Keuken à la fin de l’Enfant aveugle Hermann Slobbe: « Au revoir petite forme! » ainsi de Claude Lanzmann à Leonardo di Costanzo, de Stan Neumann à Simone Bitton, de Denis Gheerbrant à Sergueï Dvortsevoï, de Sergueï Loznitsa à Mosco Boucault, de Rithy Panh à Artavazd Pelechian, de Sophie Bredier et Myriam Azziza à Henri-François Imbert, d'Agnès Varda à Raymond Depardon, d'Avi Mograbi à Pierre Perrault, de Luc Moullet à Nanni Moretti, de Jean Rouch à Kira Mouratova et Georges Perec pour la fiction, chaque film est une nouvelle forme, un film qui n’avait jamais existé...
© Nicolas Guérin