Jane Birkin

Second rôle - Premier rôle - Auteur des chansons

Biographie

Il y a beaucoup de Jane Birkin dans Boxes, son premier long métrage de cinéma en 2007 (après Oh pardon tu dormais, réalisé pour la télévision en 1992). Il y a beaucoup d’elle, de ses parents, de ses enfants et de ses hommes. Il y a tout ce qu’on sait ou croit savoir, depuis que la longue Anglaise est apparue actrice et chanteuse, muse et mythe. Dès ses premiers petits rôles dans Le Knack ou comment l’avoir de Richard Lester (1965) et Blow up de Michelangelo Antonioni (1966), elle est devenue figure et légende. De disque en film. De «Baby alone in Babylone» en «Melody Nelson». De La Piscine de Jacques Deray à Daddy Nostalgie de Bertrand Tavernier ; de La moutarde me monte au nez de Claude Zidi à Jane B. par Agnès V. d’Agnès Varda en passant par Jacques Rivette, Jean-Luc Godard, Régis Wargnier, Jean-Pierre Mocky et beaucoup d’autres… Elle est née à Londres en décembre 1946, s’est installée en France à la fin des années 60. Elle est passée par ici et repassée par là. Dans les bras, les mots et les images de Serge Gainsbourg (Je t’aime moi non plus !). Dans les films et les personnages de Jacques Doillon (La Fille prodigue, La Pirate, Comédie ! ). Elle a eu trois filles –Kate Barry, Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon– et une carrière si riche qu’on peut à peine en faire le tour. Elle est unique et plurielle. Et si elle n’appartient qu’à elle-même, elle est un peu à tout le monde. D’où Boxes, où elle nous entraîne en terrain connu et aussi en terre inconnue, dans les méandres de ses souvenirs, avec les vivants et les morts.

Filmographie (1)