Lucas Belvaux

Réalisation - Scénario - Premier rôle

Biographie

Né en 1961 à Namur, en Belgique, Lucas Belvaux commence très jeune une carrière d'acteur (avec Boisset, Goretta, Rivette, Chabol...) tandis que la réalisation devient peu à peu sa priorité. Il associe un drôle de couple dans son deuxième film, "Pour rire !" : Jean-Pierre Léaud et Ornella Mutti. Pari réussi qu'il complète avec un projet très ambitieux et salué par la critique comme par le public : "Un couple épatant", "Après la vie", "Cavale" est un triptyque qui reprend la même histoire mais en changeant de genre et d'axe de point sur les personnages principaux...

Il est parti très jeune pour Paris où il a pris des cours de comédie et débuté comme acteur à la télévision. Après son premier rôle en 1981 dans Allons Z’enfants de Yves Boisset, il tourne avec Claude Goretta (La Mort de Mario Ricci), Jean-Claude Missiaen (Ronde de nuit, La Baston), Jacques Rivette (Hurlevent), Claude Chabrol (Poulet au vinaigre, Madame Bovary), Olivier Assayas (Désordre)...

Au début des années 90, il passe à la réalisation avec Parfois trop d’amour. Mais c’est son deuxième film, Pour rire ! avec Jean-Pierre Léaud et Ornella Muti qui lui vaut la reconnaissance de la presse et l’intérêt du public. Il s’attaque ensuite à un projet aussi ambitieux que passionnant : un triptyque composé d’une comédie, d’un drame et d’un polar –Un couple épatant, Après la vie, Cavale.

Son goût pour les personnages secondaires lui a donné l’idée de ces trois films où ses héros passent ainsi du premier au deuxième plan selon l’histoire. C’est sans doute ce même goût qui fait de lui un réalisateur particulier, attaché à l’humain et aux petites histoires qui peuvent devenir grandes.

La Raison du plus faible, tourné à Liège est de ces films qui donnent la parole aux laissés pour compte, abîmés par la vie et le travail mais toujours caressés par l’espoir et liés au monde par l’amitié et la solidarité.

Lucas Belvaux continue à faire l’acteur (Joyeux Noël de Christian Carion, Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier) et se dirige lui même dans plusieurs de ses propres réalisations, dont Nature contre nature, tourné pour la télévision en 2005.