Antoinette dans les Cévennes
1H35Cinéma / ComédieFrance
Des mois qu’Antoinette attend l’été et la promesse d’une semaine en amoureux avec son amant, Vladimir. Alors quand celui-ci annule leurs vacances pour partir marcher dans les Cévennes avec sa femme et sa fille, Antoinette ne réfléchit pas longtemps : elle part sur ses traces ! Mais à son arrivée, point de Vladimir - seulement Patrick, un âne récalcitrant qui va l'accompagner dans son singulier périple… "Antoinette dans les Cévennes" fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2020.
Premier rôle : Laure Calamy
Premier rôle : Benjamin Lavernhe
Premier rôle : Laurence Côte
Second rôle : Marc Fraize
Second rôle : Jean-Pierre Martins
Second rôle : Louise Vidal
Second rôle : Lucia Sanchez
Second rôle : Maxence Tual
Second rôle : Marie Rivière
Second rôle : François Caron
Second rôle : Ludivine de Chastenet
Second rôle : Bertrand Combe
Second rôle : Pierre Laur
Réalisation : Caroline Vignal
Scénario : Caroline Vignal
Producteur : Laetitia Galitzine
Producteur : Aurélie Trouvé-Rouvière
Producteur : Chapka Films
Directeur de la photo : Simon Beaufils
Montage : Annette Dutertre
Son : Guillaume Valeix
Musique originale : Mateï Bratescot
Décors : Valérie Saradjian
Costumes : Isabelle Mathieu
- Date de sortie en salles : 16 septembre 2020
- Type de film : Long métrage
- Couleur : Couleur
- Langue : Français
- Date de production : 2020
- Pays de production : France
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Critiques (2)
Le Bleu du Miroir - Florent Boutet: Antoinette dans les Cévennes
"(...) Laure Calamy incarne une Antoinette belle de sensibilité et de fragilité, elle offre à ce rôle toute la générosité qu’on lui connait, navigant au sein du cinéma français auquel elle apporte sa vivacité et sa fraîcheur sans cesse renouvelée qui est aussi juste dans le drame que dans la comédie. Dans Antoinette dans les Cévennes, elle est l’astre autour duquel toute l’attention est polarisée, occupant chaque plan, impulsant joie et tristesse jusque dans une scène déchirante où elle retrouve Patrick devenu entremetteur de la dernière heure.
Si sommes loin du Au hasard Balthazar de Robert Bresson, qui consacrait la grâce venue d’un âne, c’est ici du pur bonheur que nous distille ce divin équidé. Patrick et Antoinette sont les véhicules d’un profond message d’espoir et de joie qui revigore les cœurs endoloris. Si l’essentiel n’est pas la destination mais bien le voyage, aphorisme que cite le film, les détails et le lâché prise contenu dans cette petite histoire sans prétention sont autant de cadeaux faits au spectateur."
Si sommes loin du Au hasard Balthazar de Robert Bresson, qui consacrait la grâce venue d’un âne, c’est ici du pur bonheur que nous distille ce divin équidé. Patrick et Antoinette sont les véhicules d’un profond message d’espoir et de joie qui revigore les cœurs endoloris. Si l’essentiel n’est pas la destination mais bien le voyage, aphorisme que cite le film, les détails et le lâché prise contenu dans cette petite histoire sans prétention sont autant de cadeaux faits au spectateur."
Bande à part.fr - Olivier Pélisson: Antoinette dans les Cévennes
"(...) La caméra se meut dans l’espace autant qu’elle suit de près les battements de cœur. Mouvement et énergie accompagnent la renaissance d’Antoinette. Pour porter cet élan, une actrice au talent enfin déployé dans un premier rôle de long-métrage : Laure Calamy. Capable de passer en une seconde de la tornade à l’abattement, elle creuse toute la gamme de son jeu, en pleine marche comme à l’arrêt. Seule, face à l’impayable équidé Patrick, comme avec ses partenaires de passage, de l’excellent Benjamin Lavernhe à l’épatante Olivia Côte, qui assure un savoureux monologue, en passant par une ribambelle de visages judicieusement choisis (Marie Rivière – clin d’œil au Rayon vert de Rohmer -, Lucia Sanchez, Maxence Tual, Jean-Pierre Martins…). Antoinette dans les Cévennes fait du bien, avec modestie et finesse, tout en mariant harmonieusement le ton personnel et l’ardeur populaire."