Après mai

De Olivier Assayas (2012)

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2H02Cinéma / DrameFrance / Italie

Synopsis
Casting & infos techniques

En 1971, Gilles, jeune lycéen, est pris dans l'effervescence politique et artistique de son époque. Le jeune homme observe ses camarades plonger dans cette agitation sans trop savoir où est sa place, entre engagement et aspirations personnelles. Ses rencontres et ses voyages, l'aideront à faire des choix décisifs pour son avenir sans pour autant passer à côté de sa jeunesse. Pour son rôle de Christine, Lola Creton remporta le Swann d'Or de la révélation féminine au Festival du Film de Cabourg.

thèmes

Adolescence Apprentissage Psychologie

proposé par :

Critiques (3)

Télérama - Aurélien Ferenczi: Après Mai
"Quelque chose palpite dans les films d'Assayas. Quelque chose d'infiniment séduisant qui tient à la fluidité des plans-séquences et à la qualité picturale des images. Cela confère une beauté élégiaque, très émouvante, à ce récit d'apprentissage, partiellement autobiographique. [...] Nul nombrilisme dans ce kaléidoscope frémissant et sexy de souvenirs personnels qui touchera ceux et celles qui, un jour, se sont interrogés sur leur engagement, leur vie affective et professionnelle, leur capacité à en modifier le cours. Sans rire, ça fait beaucoup de monde..."
Les Inrockuptibles - Serge Kaganski: Après Mai
"Après mai [est] plutôt une représentation, une recréation, une revisite distanciée et recomposée de la jeunesse du cinéaste. Et, disons-le simplement, un film superbe. [...] Avec toutes ces pistes, Assayas dessine une carte et un territoire amples et fluides, mis sous tension par une série de dilemmes où s’entrechoquent l’esthétique et l’idéologie, le collectif ou l’individualisme, l’engagement et l’intime, le rock et le gauchisme, l’utopie de transformer la société et le réalisme d’y trouver une place."
avoir-alire.com - Virgile Dumez: Après Mai
"Le réalisateur montre avec talent les nombreuses oppositions qui régnaient à l’intérieur des factions de l’ultra-gauche, l’incapacité d’engager le dialogue, surtout lorsque les arguments viennent contredire le dogme ou encore les dangers réels d’un tel engagement. A l’aide d’une bande-son percutante utilisée de manière judicieuse – on pense souvent aux illustrations sonores des films de Martin Scorsese – Assayas parvient à retracer cette époque avec une minutie de chaque instant. Enfin, la multiplication de plans-séquences permet de mieux faire ressortir les tensions inhérentes aux prises de position extrêmes des personnages."