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Contes de juillet

De Guillaume Brac (2017)
votre évaluation 3.5 sur 5
3.5/5
3 notes
1H08Cinéma / DrameFrance
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Premier conte : deux collègues vont se baigner à Cergy-Pontoise, l'arrivée d'un dragueur entreprenant met à mal leur amitié naissante. Deuxième conte : une étudiante norvégienne se trouve successivement aux prises avec trois hommes. Ensemble, ils passent une soirée à la Cité Universitaire. Deux contes sur l'amour, sur l'amitié, sur l'été, deux contes de juillet. Prix Jean Vigo en 2018.

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Critiques (2)

avoir-alire.com - Julien Dugois: Contes de juillet
"Dans ces petits jeux de marivaudages post-adolescents, les rapports de force se construisent tous avec une légèreté due au fait qu’aucune arrière-pensée n’apparaît comme malsaine mais semble toujours le fruit de cette naïveté un peu balourde. C’est cette spontanéité, loin des schémas préétablis de la comédie romantique, qui aidera les spectateurs à se retrouver dans ces jeunes adultes en quête d’affection. [...] Dans la droite lignée de son moyen-métrage Un monde sans femmes et de son long Tonnerre, dans lesquels [Guillaume Brac] travaillait déjà avec finesse sur les relations tumultueuses entre ses personnages avec un sens de l’épure remarquable, il réussit à tirer parti de ses décors presque uniques, [...] [sa maîtrise du cadrage] qui parvient à isoler les personnages dans un espace ouvert ou au contraire à les rapprocher dans un huis-clos, est chaque fois au diapason de ce que peuvent ressentir ses personnages, appuyant toujours un peu plus leur fragilité. Un sens de la mise en scène que l’on espère voir mis rapidement au profit d’un nouveau long-métrage aux moyens plus importants, on garde donc l’œil sur les prochains projets de Guillaume Brac."
Le Monde - Mathieu Macheret: Contes de juillet
"La réussite de ces contes, aussi directs et laconiques qu’une carte postale, tient d’abord à la fraîcheur des acteurs, ces élèves du conservatoire qui font leurs débuts devant la caméra de Guillaume Brac. On ressent, à travers les deux films, une même curiosité pour ces visages encore inconnus, ces corps nouveaux, leurs intonations inédites et accents divers (surtout dans Hanne et la fête nationale, situé à la Cité universitaire de Paris), comme pour insuffler de l’air frais au cœur de la fiction. [...] Avec clarté et modestie, Brac brosse des fictions tendres et volatiles, quelque part entre l’esquisse et l’étude, d’un œil sûr et humaniste."

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