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"Bernard Jeanjean signe un premier film modeste qui se démarque de&#13;
la morale basique et du conformisme : les dialogues en disent juste&#13;
assez pour faire sourire et pour donner à réfléchir sur une génération&#13;
tourmentée par la crainte de souffrir en amour."

Positif - Dominique Martinez: J'me sens pas belle

"Un couple attachant dans un film très joliment écrit, mis en scène avec tact et fort bien interprété."

TéléCinéObs - Jean-Philippe Guerand: J'me sens pas belle

"Vous partez voir le film pour Marina Foïs, et c'est avec Boisselier que vous repartez...conquis."

Cahiers du Cinéma - François Bégaudeau: J'me sens pas belle

"Courez voir ce film. Les histoires d'amour aussi réussies que celles-ci sont rares au cinéma."

Le Parisien - Pierre Vavasseur: J'me sens pas belle

Bernard Jeanjean

Réalisation

Pierre Aïm

Directeur de la photo

Scénario

Laurent Benaïm

Laurent Allaire

Décors

Nathalie Hubert

Montage

Marina Foïs

Premier rôle

Julien Boisselier

Fanny a 30 ans, elle est c&eacute;libataire et &ccedil;a commence &agrave; lui peser&nbsp;! Heureusement elle a invit&eacute; ce soir un coll&egrave;gue &agrave; d&icirc;ner chez elle et elle compte bien en profiter. Elle veut une aventure d&#39;un soir et il fera l&#39;affaire. A l&#39;heure pr&eacute;vue, tout est pr&ecirc;t&nbsp;: musique douce, lumi&egrave;res tamis&eacute;es, dessous affriolants... Le pauvre ne sait pas o&ugrave; il met les pieds; il n&#39;a aucune chance de lui &eacute;chapper.

PREMIER-LONG-METRAGE

J'me sens pas belle

À l’embouchure de cette petite mer quasi fermée, le détroit d’Ormuz forme l’un des points les plus sensibles du commerce international.Le golfe Persique (ou golfe d’Arabie) sépare deux espaces linguistiques, culturels, stratégiques et religieux antagonistes. L’Iran d’un côté, les pays de la péninsule arabique de l’autre, au premier rang desquels l’Arabie saoudite de Mohammed ben Salman. Une zone instable dans le domaine sécuritaire donc, mais pas seulement&nbsp;: la région du golfe Persique est également très vulnérable sur le plan environnemental.

"Le Dessous des cartes - Golfe Persique : la mer du Moyen-Orient"  de Matthieu Valluet (2023)

Quelques 300 allemands convertis au juda&iuml;sme vivraient aujourd&rsquo;hui en Isra&euml;l&hellip; Parmi eux, Yoham&nbsp;: il a &eacute;pous&eacute; une femme juive dont une partie de la famille a &eacute;t&eacute; d&eacute;cim&eacute;e la Shoah. Ensemble, ils ont eu quatre filles. Pourtant, le p&egrave;re de Yoham, qui vit encore en Allemagne, n&rsquo;a rien reni&eacute; de ses convictions nazies. Gunther, lui, a &eacute;prouv&eacute; le besoin de venir en Isra&euml;l imm&eacute;diatement apr&egrave;s la guerre pour aider le peuple juif. Avec son &eacute;pouse allemande, ils n&rsquo;ont pas souhait&eacute; devenir juifs, mais leurs cinq enfants, tous isra&eacute;liens, se sont convertis au Juda&iuml;sme...

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M&ecirc;me la troisi&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration se sent concern&eacute;e&hellip; Chaque ann&eacute;e, des jeunes allemands de vingt ans viennent en Isra&euml;l faire du b&eacute;n&eacute;volat aupr&egrave;s de victimes de la Shoah en fin de vie.Tous ces allemands ne sont pas descendants de nazis, mais leur d&eacute;marche pose question&nbsp;: qu&rsquo;est-ce qui peut les pousse &agrave; se rapprocher du peuple juif&nbsp;? Un sentiment de culpabilit&eacute;&nbsp;? De responsabilit&eacute;&nbsp;? Le besoin de r&eacute;parer ?En suivant le processus de conversion de Matthias Goering et au travers de rencontres avec ces allemands &eacute;tablis en Isra&euml;l, avec des rabbins et des intellectuels, le film tente de r&eacute;pondre a ces interrogations&hellip;

Descendants de nazis, l'héritage infernal

San Clemente, un h&ocirc;pital psychiatrique situ&eacute; dans une &icirc;le au large de Venise. Les malades y m&egrave;nent une vie libre. Ils participent m&ecirc;me au carnaval. Raymond Depardon effectue plusieurs reportages photos. En 1980, il y retourne avec Sophie Ristelhueber et du mat&eacute;riel de tournage. L&#39;h&ocirc;pital est menac&eacute; de fermeture... Ce film est une immersion bouleversante et inoubliable dans l&#39;univers psychiatrique.

San Clemente

Code(s) Polar

Toujours produite et vendue, la fibre cancérigène continue de faire des ravages. Cette enquête souligne l’impossible défi du désamiantage et dénonce les scandales des multinationales prédatrices ou le cynisme de certains pays. Accablant."Nous vous proposons ce matériau pour les murs de votre maison. Conçu pour durer toute une vie. Comme votre toit en amiante, comme le revêtement de votre sol. Une vie sans souci."&nbsp;Certes, l’époque n’est plus aux publicités vantant les qualités d’un minerai censé convenir aux rêves de perfection domestique des Trente Glorieuses : l’amiante est en effet interdite en France depuis 1997 et dans toute l’Union européenne depuis 2005. Mais ceux qui pensent que son impact mortifère sur la santé mondiale appartient au passé se trompent lourdement. L'OMS estime qu’elle provoque encore la mort de plus de 100 000 personnes chaque année à travers le monde, cancers et maladies pulmonaires ne se déclarant souvent que plusieurs décennies après l’exposition. Flexible, résistante, formidable isolant et bon marché, l’amiante est utilisée en masse depuis la seconde partie du XXe siècle lorsque pouvoirs publics ou secteur privé en inondent le marché du textile puis du bâtiment, malgré une nocivité attestée par des études scientifiques dès les années 1930. De cet aveuglement volontaire résulte un défi colossal : en Europe, par exemple, il faudra cent ans et plusieurs milliards d'euros pour se débarrasser de la fibre cancérigène, sans parler des dégâts causés par la contamination des déchets répandus dans la nature.&nbsp; Les métastases du profit Loin de se contenter de consigner les errements du passé, ce documentaire radiographie aussi notre époque : les symptômes d’une course au profit sont plus prégnants que jamais et les scandales se multiplient comme les métastases d’un capitalisme sans scrupule. L’amiante, elle, gagne de nouveaux marchés. En Russie, la plus grande mine du monde permet d'en exporter 600 000 tonnes chaque année, tout en niant l’idée de maladie professionnelle pour ses ouvriers... mais pas pour ses cadres. Au Bangladesh, des "petites mains" démantèlent cargos et supertankers européens farcis d’amiante sans information sur les dangers qu’elles courent. En Amérique latine, la colère gronde contre certaines entreprises européennes, comme le groupe franco-belgo-suisse Eternit, qui continuent&nbsp;d'exporter un produit pourtant interdit sur le Vieux&nbsp;Continent. Recueillant la parole d’experts, de scientifiques, de militants ou de personnes malades, cette investigation aux séquences chocs, expose une vérité sidérante&nbsp;: malgré les morts, la science et les évidences, la fibre tueuse a encore de beaux jours devant elle.

Amiante, l'histoire sans fin

Demain, l'école

Au cours de la guerre de Syrie, tous les groupes arm&eacute;s ont recrut&eacute; massivement des enfants-soldats, enr&ocirc;l&eacute;s de gr&eacute; ou de force. Mais pour l&#39;organisation de l&#39;&Eacute;tat islamique, il s&#39;agit d&#39;une politique planifi&eacute;e et mise en &oelig;uvre &agrave; grande &eacute;chelle dans les territoires conquis. D&egrave;s 4 ans, et jusqu&#39;&agrave; 16 ans, ceux que ses membres appellent ashbal ou &quot;lionceaux du califat&quot; s&#39;entra&icirc;nent dans des camps sp&eacute;ciaux o&ugrave;, soumis &agrave; une propagande intense et confront&eacute;s &agrave; des ex&eacute;cutions, ils apprennent le maniement des armes avant de partir au combat. Thomas Dandois et Francois-Xavier Tregan (Daech, paroles de d&eacute;serteurs) ont retrouv&eacute; en Turquie et en Gr&egrave;ce certains de ces enfants perdus, livr&eacute;s &agrave; eux-m&ecirc;mes apr&egrave;s s&#39;&ecirc;tre enfuis. En &eacute;cho &agrave; leur d&eacute;sarroi, des adultes (un combattant de l&#39;Arm&eacute;e syrienne libre, un d&eacute;serteur de Daech, deux enseignants, dont l&#39;un a &eacute;t&eacute; enr&ocirc;l&eacute; par le groupe terroriste, un jeune r&eacute;fugi&eacute; impuissant devant l&#39;endoctrinement de ses deux petits fr&egrave;res) racontent comment une g&eacute;n&eacute;ration d&#39;enfants endoctrin&eacute;s baigne nuit et jour, depuis quatre ans, dans le culte de l&#39;ultraviolence et la haine du &quot;m&eacute;cr&eacute;ant&quot;. Presque personne ne t&eacute;moigne &agrave; visage d&eacute;couvert.

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&Agrave; Ath&egrave;nes, Kasswara, 16 ans, hant&eacute; par deux ann&eacute;es pass&eacute;es en tant qu&#39;&quot;agent secret&quot; volontaire, &agrave; d&eacute;noncer, voire &agrave; &eacute;gorger les &quot;ennemis&quot; de l&#39;organisation, semble seul face &agrave; ses remords et &agrave; son traumatisme. Ayant d&eacute;sert&eacute; apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; viol&eacute; par un &eacute;mir de Daech qu&#39;il n&#39;a pas os&eacute; d&eacute;noncer, il se souvient&nbsp;: &quot;Je n&#39;avais de piti&eacute; pour personne. Le c&oelig;ur est mort, il est devenu noir, comme on dit.&quot; &Agrave; Sanliufra, en Turquie, Moussa et Youssef, deux fr&egrave;res de 12 et 9 ans, dessinent plus qu&#39;ils ne d&eacute;crivent ce qu&#39;ils ont v&eacute;cu. Quant &agrave; Mohammed, 15 ans, choisi comme &quot;chanteur&quot; pour la beaut&eacute; de sa voix, il semble regretter de n&#39;avoir pu combattre. Des r&eacute;cits exceptionnels, qui l&egrave;vent le voile sur la fabrique de petits tueurs mise sur pied par Daech. Que deviendront-ils ?

Ashbal - les lionceaux du califat

Ma vie dans l'Allemagne d'Hitler

Aux &Eacute;tats-Unis, la situation de la peine de mort est loin d&#39;&ecirc;tre homog&egrave;ne. Depuis la cr&eacute;ation des colonies anglaises, la peine de mort est un &eacute;l&eacute;ment fort du paysage judiciaire am&eacute;ricain. Or, la situation est loin d&#39;&ecirc;tre homog&egrave;ne&nbsp;: 15 &eacute;tats f&eacute;d&eacute;raux sur 50 ont choisi l&#39;abolition. Quel bilan peut-on dresser aujourd&#39;hui&nbsp;? Le Dessous des Cartes tente d&#39;y apporter des r&eacute;ponses.

Le Dessous des cartes - Pour l'abolition de la peine de mort 2/2

O&ugrave; l&rsquo;on d&eacute;voile les fantasmes sexuels, ces mises en sc&egrave;ne imaginaires qui hantent chacun de nous, par le biais de l&rsquo;art et des artistes. &Agrave; Paris et &agrave; Barcelone, Jean-Marc Barr et Sergi Lopez racontent leurs fantasmes, mais &eacute;voquent aussi les films qu&#39;ils ont tourn&eacute;s et qui ont fait d&#39;eux des objets de fantasme&nbsp;: Chroniques sexuelles d&rsquo;une famille d&rsquo;aujourd&rsquo;hui, r&eacute;alis&eacute; par Jean-Marc Barr, ou Une liaison pornographique, dans lequel Sergi Lopez tient le premier r&ocirc;le. Roy Stuart, le ma&icirc;tre am&eacute;ricain de l&rsquo;imagerie &eacute;rotique, ouvre les portes du Studio A, o&ugrave; il a film&eacute; et photographi&eacute; pendant trente ans d&rsquo;insolentes beaut&eacute;s qui assouvissent leurs fantasmes dans l&rsquo;extase. La dessinatrice de BD Nine Antico nous fait revivre en flash-back les destins crois&eacute;s de la star porno Linda Lovelace, de la pin-up Bettie Page et du cr&eacute;ateur de Playboy Hugh Hefner, h&eacute;ros de son album Coney Island baby (2010). La cr&eacute;atrice japonaise Atsuko Kudo, qui habille Rihanna, Beyonc&eacute; et Lady Gaga, et dont les d&eacute;fil&eacute;s de mode, chics et &eacute;rotiques, font frissonner Londres et New York, nous prom&egrave;ne dans l&rsquo;univers du latex. Le r&eacute;alisateur Jean-Jacques Annaud nous r&eacute;v&egrave;le les coulisses des sc&egrave;nes &eacute;rotiques du Nom de la rose et de L&rsquo;amant. L&rsquo;Allemande Petra Joy, pionni&egrave;re du porno f&eacute;ministe, nous explique comment elle r&eacute;invente le cin&eacute;ma class&eacute; X &agrave; travers le fantasme. La romanci&egrave;re am&eacute;ricaine Sylvia Day d&eacute;crit avec humour les sc&egrave;nes les plus crues de sa trilogie Crossfire, traduite dans trente-neuf pays&hellip; Des images et des t&eacute;moignages rares sur l&rsquo;imaginaire sexuel.

Fantasmes !

Inspiré de la démarche du photographe californien Tomas van Houtryve, ce film est une quête au présent du passé oublié de l’Ouest américain. Une traversée de la Californie au Nouveau-Mexique, à la rencontre de celles et de ceux qui défient les mythes fondateurs du Far West et de l’Amérique toute entière.&nbsp;Ils sont indigènes, noirs, hispaniques, métisses. Ils vivent de l’autre côté de la frontière mexicaine - pas celle d’aujourd’hui, que le Président Trump rêve d’emmurer et de fermer, mais celle d’avant. Celle d’avant 1848 et le traité de Guadalupe-Hidalgo qui avait soldé la guerre américano-mexicaine en cédant aux États-Unis ce qu’on appelait jusqu’alors le Mexique du Nord : les actuels États de Californie, Nevada, Utah, Arizona, Nouveau-Mexique, Texas, Oklahoma, Kansas, ainsi qu’une partie du Colorado et du Wyoming.&nbsp;Ils sont les héritiers d’une longue histoire qui a été effacée par un mythe – le mythe d’un Far West sauvage et vierge, conquis et civilisé par des pionniers blancs et anglo-saxons. Un mythe infiniment répété, écrit, photographié, filmé, transmis, enseigné. Un mythe qui a fait des habitants historiques de ces contrées des étrangers de l’intérieur, et qui légitime, aujourd’hui plus que jamais, le repli identitaire et la xénophobie la plus brutale. Le film cherche les traces du passé oublié dans les paysages saisissants de cette « frontière » et dans les traits de ces visages rescapés de l’oubli. C’est une quête d’une vérité historique, contre les outrances du patriotisme dévoyé et du populisme, contre l’amnésie.

Far West, l'histoire oubliée

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Retrouvez &eacute;galement les cinq &eacute;pisodes sur le site d&#39;ARTE Radio,&nbsp;en cliquant <a href="https://www.arteradio.com/serie/ecouter_le_cinema">ici.</a>

Écouter le cinéma - ARTE Radio

Abattre les frontières pour réconcilier les peuples et protéger la nature&nbsp;: cette utopie soutenue par Nelson Mandela est incarnée par les parcs de la paix, qui consistent à créer des zones communes à plusieurs pays voisins. Aujourd'hui, il existe 227 projets de parcs transfrontaliers. Soixante ont déjà été concrétisés, dont la moitié en Afrique. Ces parcs permettent de ne plus entraver les migrations ancestrales des animaux sauvages, de protéger cette faune et de doper l’économie grâce à l’écotourisme.&nbsp;Tour du mondeLe parc transfrontalier du Grand Limpopo, entre l’Afrique du Sud et le Mozambique, est une ancienne zone minée, transformée en un parc où d’anciens soldats ont trouvé un emploi comme gardes forestiers et où des Sud-Africains blancs travaillent sous les ordres d’écologistes mozambicains. Au programme également&nbsp;: découverte de La Amistad, qui réunit le Costa Rica au Panama, deux pays qui ont dissous leur armée&nbsp;; et rencontre avec les artisans d'un projet fou, à 150 kilomètres au nord de Jérusalem, où des écologistes jordaniens, israéliens et palestiniens, mais aussi des élus locaux, rêvent de transformer un îlot en parc de la paix. Un tour du monde en trois exemples de parcs dont les résultats sont au rendez-vous.

Les parcs de la Paix - Le dernier rêve de Nelson Mandela

Signe ext&eacute;rieur de hardiesse des prostitu&eacute;es, des bagnards et des marins, propag&eacute; par les cultures marginales, des rockers aux punks, le tatouage marquait, jusqu&rsquo;&agrave; une &eacute;poque r&eacute;cente, l&#39;appartenance &agrave; un groupe oppos&eacute; &agrave; l&#39;ordre &eacute;tabli. Qu&#39;en est-il de ce pouvoir subversif et contestataire, quand il s&#39;affiche d&eacute;sormais sur toutes les peaux&nbsp;? Comment interpr&eacute;ter ce d&eacute;placement de la marge aux masses, de l&#39;underground au mainstream&nbsp;? Que traduit ce d&eacute;sir de tatouage&nbsp;? En nous emmenant &agrave; la d&eacute;couverte des principaux ma&icirc;tres du tatouage, des tendances anciennes ou avant-gardistes, le documentaire nous d&eacute;voile un monde encore sulfureux, o&ugrave; les corps s&#39;exposent pour mieux se cacher et o&ugrave; la cr&eacute;ation se fait au prix de la douleur et du sang. Car cet art paradoxal, &agrave; la fois &eacute;litiste et populaire, p&eacute;renne et fragile, esth&eacute;tique et mutilant, porte &agrave; son paroxysme les contradictions qui traversent notre soci&eacute;t&eacute;, ainsi que chaque individu

Tous tatoués !

Fidèle au ton humoristique et léger de Karambolage, cette émission festive réunira des personnalités allemandes et françaises, qui se prêteront au jeu des onomatopées, une rubrique récurrente du magazine. Jean-Pierre Bacri, Yannick Noah, Jacques Bonnaffé, Mathilda May, Philippe Katerine, Julie Depardieu, Jeanne Balibar, Bruno Salomone, Lilian Thuram et Natacha Régnier expliqueront par exemple comment gazouille l’oiseau français ou comment on chante la gamme dans l'Hexagone. Les comédiens Katharina Thalbach, Marie Bäumer, Jana Pallaske, Peter Lohmeyer ou Stefan Kurt, la célèbre restauratrice Sarah Wiener, le directeur du festival de Berlin Dieter Kosslick ou le réalisateur Volker Schlöndorff feront de même côté allemand. Karambole, jeune personnage ingénu, sert de fil rouge à l'émission. Dessinée par la jeune graphiste berlinoise Olivia von Pilgrim, elle comparera avec candeur les mœurs de part et d’autre du Rhin.

Karambolage fête ses 10 ans !

Instrument privil&eacute;gi&eacute; de la cartomancie, encore utilis&eacute; aujourd&#39;hui par les diseuses de bonne aventure, le tarot de Marseille exerce depuis des si&egrave;cles un puissant pouvoir de fascination. Ses vingt-deux &eacute;tranges figures d&rsquo;atouts semblent poser autant d&rsquo;&eacute;nigmes. Que signifient-elles&nbsp;? Qui les a cr&eacute;&eacute;es&nbsp;? Dans quel but&nbsp;? Le film explore l&rsquo;histoire secr&egrave;te de ces cartes, &agrave; travers la Florence des M&eacute;dicis, l&rsquo;art de Botticelli et la philosophie de Platon. Au fil de l&rsquo;enqu&ecirc;te, le jeu &eacute;nigmatique se r&eacute;v&egrave;le &ecirc;tre le v&eacute;hicule d&rsquo;un enseignement &eacute;sot&eacute;rique d&rsquo;ancienne sagesse. Celui de Marsile Ficin, l&#39;un des plus grands philosophes de la Renaissance, f&eacute;ru d&#39;astrologie et qui dirigea l&#39;Acad&eacute;mie n&eacute;oplatonicienne de Florence. Envo&ucirc;tements Rythm&eacute;, fourmillant d&#39;anecdotes et visuellement envo&ucirc;tant, ce documentaire explore les biblioth&egrave;ques, mus&eacute;es, ch&acirc;teaux et autres &eacute;glises abritant des tr&eacute;sors de la Renaissance italienne et de l&#39;Antiquit&eacute; grecque. Dans un voyage aux allures de thriller, Philippe Truffault et Christophe Poncet nous emm&egrave;nent en Hongrie, &agrave; Paris, &agrave; Berlin, et bien s&ucirc;r, &agrave; Florence. S&#39;offre ainsi &agrave; nos yeux une fresque botticellienne que l&#39;on croyait disparue &agrave; jamais, retrouv&eacute;e dans les profondeurs d&#39;un ch&acirc;teau hongrois. Des ouvrages vieux de plusieurs si&egrave;cles sont exhum&eacute;s. De grands noms de la Renaissance italienne sont invoqu&eacute;s... Une plong&eacute;e spirituelle et artistique dans un &acirc;ge d&#39;or r&eacute;volu.

Les mystères du tarot de Marseille

Au Pays basque, Arnaud Daguin a &eacute;tabli sa maison d&rsquo;h&ocirc;tes Hegia dans une superbe b&acirc;tisse du XVIIIe si&egrave;cle. Il pourrait se contenter d&rsquo;y recevoir ses pensionnaires venus du monde entier, mais il s&rsquo;engage de tout son &ecirc;tre dans la promotion de l&rsquo;agriculture biologique et de l&rsquo;alimentation raisonnable. Il entretient le lien avec un r&eacute;seau d&rsquo;amis producteurs bio et artisanaux, et soutient aussi le projet Garroa, une initiative municipale organis&eacute;e autour d&rsquo;un ch&acirc;teau du XIIe si&egrave;cle dont les terres sont consacr&eacute;es &agrave; la production bio. Devant nous, Arnaud Daguin pr&eacute;pare leurs produits et nous r&eacute;v&egrave;le tout l&rsquo;art de vivre d&rsquo;une r&eacute;gion.

Le Bonheur est dans l'assiette - France : Au Pays basque avec Arnaud Daguin

Le Bonheur est dans l'assiette - Saison 2

&quot;No Popcorn the Floor&quot; nous plonge, pendant un an dans les coulisses du seul cin&eacute;ma ind&eacute;pendant de Bayonne&nbsp;: l&rsquo;Atalante. Chronique drolatique de la vie de cette salle pas ordinaire, qui tente de r&eacute;sister encore et toujours &agrave; l&rsquo;envahisseur. Car l&rsquo;Atalante, c&rsquo;est un &eacute;tat d&rsquo;esprit, la lutte contre l&rsquo;industrialisation et le merchandising:la salle de projection est accompagn&eacute;e d&rsquo;une taverne avec son bar irlandais o&ugrave; les spectateurs s&rsquo;&eacute;panchent volontiers, refont le monde, commentent les films, se r&eacute;voltent ou viennent chercher un peu d&rsquo;humanit&eacute;.

No Popcorn on the Floor

En suivant les corbeaux qui viennent depuis dix ans des montagnes japonaises pour s&#39;installer dans la m&eacute;galopole, on d&eacute;couvre une face insoup&ccedil;onn&eacute;e de Tokyo qui, malgr&eacute; son gigantisme, est rest&eacute;e une succession de villages. Ici, la vie quotidienne est paisible, amusante et quasi campagnarde, la nature reprend ses droits en m&ecirc;me temps que les 40 000 corbeaux s&#39;approprient les lieux et que les habitants s&#39;adaptent &agrave; leurs fac&eacute;ties...

Les Corbeaux de Tokyo

Poésie, mêlée de réalisme de la rencontre amoureuse. Très beau film.

Les 2 acteurs sont adorables mais que c'est lent ce jeu du chat et de la souris. Idéal pour repasser vu qu'il n'y a aucune action hormis une culotte balancée dans un placard.

J'ai regardé plusieurs fois ce film sans jamais m'en lasser. J'aime ce huis clos presque théâtral qui joue bien sur les subtilités des sentiments (naissants) et qui est plein de finesse psychologique. Le jeu des acteurs contribue à la réussite du film, à mon avis. Des rebondissements, des revirements, des surprises, des tensions... un marivaudage moderne peut-être...

Un huis clos dont on se délecte. Une danse d'acteurs sensible et touchante. Les personnages et les émotions trouvent leur place. Un vrai plaisir!

J'ai trouvé le caractère du personnage masculin assez curieux, pas toujours égale. Mais autrement c'est divertissant

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