Plombé par des déficits publics de plus de 500 milliards de dollars et une dette internationale qui explose, tout autre pays que les Etats-Unis aurait été emporté, avec sa monnaie, par un ouragan financier. Pourtant la patrie de l’oncle Sam n’est pas à feu et à sang ; ses dirigeants gardent leur calme et la population vaque à ses occupations. Qu’il grimpe ou qu’il dégringole, c’est toujours pour les autres que le dollar semble induire des conséquences négatives.
 
Ce « privilège exorbitant » d’exporter ses déficits chez les autres est l’effet du statut de monnaie de réserve et de paiement international. Cette position privilégiée, pratiquement jamais remise en cause, s’est construite progressivement depuis la deuxième guerre mondiale avec la montée en puissance de l’Amérique. En ce sens, le dollar est le symbole même de l’efficacité économique des Etats-unis, de leur impérialisme ou de leur hyper puissance.Toute la question étant de savoir si, aujourd’hui, nous assistons ou non à la fin de ce cycle historique.

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