La passion de Dodin Bouffant

C'est un film très sage que celui-ci, qui respire bon la naphtaline et la cuisine de mère-grand, qui fait que la France est le pays de la cuisine des terroirs, de la baguette et du béret. Alors, oui, il y a de la carte postale chromo dans ce film avec ces éclairages soignés, le son ASMR des légumes qu'on coupe et des oignons dans les casseroles de cuivre rutilantes. Il y a de la gabegie dans cette cuisine bourgeoise de luxe où pourtant transpire la recherche de l'excellence, du savoir-faire, de l'analyse. Le film est un régal des yeux mais enferme sa vision dans une vue idéalisée qui nourrit la nostalgie du "c'était mieux avant".

Film intimiste et épuré, la musique est celle de la nature et des bruitages de la cuisine. Nul n'est besoin d'en rajouter. Tous les sens sont en éveil !

Austèrement sensuel. Intéressant pour ces gestes techniques de la cuisine ou du service que le film réussit à capter. Dommage que Magimel mange aussi ses mots.

La cuisine et la poésie ne font qu'un dans ce film. La délicatesse des dialogues, la beauté des scènes grâce à une lumière douce et apaisante... tout est simplicité et émotion à travers ce duo Juliette Binoche, Benoit Magimel. Il faut avoir le temps et la patience de savourer ce film, tel un repas de fête.

long, lent et souvent ennuyeux...

Pour ceux qui aiment faire la cuisine, ce film est un délice.

Agréable et goûteux. Ne pas y chercher de message profond, mais ça ne prétend pas en délivrer un.

Un très beau film. C'est un éloge à la cuisine érigée au plus beau rang. Évidemment la lenteur et le soucis du détail caractérisent avant tout ce film. Il faut y penser avant de le visionner, l'action est lente.

Très belles images mais d'un grand ennui...

Si vous êtes fans de Burger et Cie, de robot connecté, passez votre chemin ce film n'est pas pour vous. Une photo magnifique, certaines scènes d'intérieur avec pour seul éclairage des bougies me rappellent Barry Lindon, évidemment le numérique permet ce qui à l'époque était un exploit photographique. De vieux ustensiles de cuisine, au diable le téflon !!! cette sorbetière à manivelle et la cuisinière centrale superbes. L'amour des choses bien faites, le sens du détail, l'exigence même, mais également la transmission du savoir, cet amour du maitre de maison pour sa cuisinière, sublimé par une pratique commune, peu commun à une époque où les femmes subissaient. il ne manquait que les odeurs, la technique actuelle à ses limites. Parodiant Pierre Desproges je dirais " Je m'ai bien régalé "

mitigée...long...loin de l'émotion suscitée par le Festin de Babette