Lorsqu'il acquiert une caméra à l'occasion de la naissance de son fils, la vie de Filip change. Il filme tout ce qu'il voit et, possédant le seul appareil de la ville, il est chargé de réaliser un film dans l'usine où il travaille. Un jour, Filip est invité dans un festival pour y présenter son travail. Filip découvre le pouvoir des images et se pose des questions éthiques. De plus, sa passion pour la réalisation commence à causer des problèmes au sein de son couple. L'Amateur a reçu le Grand prix du Festival de Moscou en 1979.

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Critique (1)

Télérama - François Gorin: L'Amateur
"Film charnière dans l'oeuvre de Kieslowski, L'Amateur est à double détente. C'est d'abord, et surtout, une comédie quasi burlesque, où le cinéaste (le vrai) tire le meilleur parti de son nounours de personnage, un peu ridicule et très touchant avec son nouveau jouet. Mais l'histoire de ce brave dilettante qui se prend au jeu est aussi une réflexion sur le cinéma et sa pratique. Kieslowski y a mêlé ses propres expériences, notamment avec la censure. L'absurdité administrative est une enclume pathétiquement suspendue au-dessus de Filip. On évalue très bien le doute ironique et permanent qui travaillait le cinéaste : il ne croit pas au cinéma, se moque de la considération qu'on accorde à ce jeu d'enfant, et pourtant il en fait, reconnaît même sa magie au détour d'une réplique (« Les gens ne sont plus vivants et on les voit encore. »)."

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