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Jean-Christophe Victor

Victor Jean-Christophe

Réalisation

Didier Ozil

Ozil Didier

Le Mexique est une puissance &eacute;conomique &eacute;mergente, mais c&rsquo;est aussi l&rsquo;un des pays les plus violents au monde. En quoi cet &Eacute;tat, situ&eacute; entre Am&eacute;rique du Nord et Am&eacute;rique latine, doit-il faire face &agrave; des d&eacute;fis structurels qui pourraient g&ecirc;ner son &eacute;mergence ?

POLITIQUE

AMERIQUE-LATINE

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Dessous des cartes - Mexique, un émergent entravé

Le Dessous des cartes - Mexique, un émergent entravé

Le Dessous des cartes Mexique un mergent entrav 

Face caméra, trois jeunes filles se préparent. Bien que leur âge diffère, de 9 à 15 ans, leur quotidien est à l'image de celui de nombreuses adolescentes texanes. Dans l'État, la pratique du rodéo confine à la religion. On le regarde à la télévision, on le pratique en famille et on parcourt sans hésiter des milliers de kilomètres les week-ends, en vacances ou en rognant sur le temps scolaire pour assister aux compétitions. Jessi, Shelby et Naia en ont fait un sacerdoce. Toutes vivent leur passion du rodéo selon le même credo, formulé par Jessi : "Ce n'est pas seulement ce que je fais, mais ce que je suis." À 15 ans, Jessi a plusieurs dizaines de victoires à son actif et se voit courtisée par les grandes universités de l'État, pour un parcours académique sportif. À 12 ans, Shelby est l'une des rares jeunes filles à avoir choisi le bull riding, qui abîme son corps et met son mental à rude épreuve. Naia, elle, montre des dispositions étonnantes pour le goat tying, malgré son jeune âge. Plaisir et douleur Le quotidien des trois jeunes filles, suivies sans commentaire par Justine Morvan et Kévin Nogues, dessine les contours d'une communauté texane profondément ancrée dans la culture du rodéo. Dans le plaisir comme la douleur, la persévérance des jeunes athlètes traduit un attachement identitaire au folklore texan, qui n'est pas dénué de qualités émancipatrices. Car une fois l'art ancestral maîtrisé, les images de ces jeunes femmes lancées au galop dans la poussière ou se remettant en selle sur le dos de taureaux furieux inspirent un sentiment de très grande liberté.

Au Texas, le rodéo fait figure d'institution. Immersion aux côtés de trois adolescentes adeptes de cette discipline sportive spectaculaire, constitutive de l’identité texane.

"Rodeo Girls" de Justine Morvan et Kévin Noguès (2022)

ARTISTE

L'Europe des écrivains 

Episode 1

En 1924, une femme p&eacute;n&egrave;tre dans la capitale du Tibet, apr&egrave;s avoir parcouru des milliers de kilom&egrave;tres &agrave; pied. C&rsquo;est la premi&egrave;re fois qu&rsquo;une &eacute;trang&egrave;re franchit la fronti&egrave;re de la ville sacr&eacute;e. Exploit mythique, l&#39;un parmi tant d&#39;autres, d&#39;Alexandra David-N&eacute;el, qui fonda la renomm&eacute;e de cette exploratrice, &eacute;crivaine, anarchiste, f&eacute;ministe, assoiff&eacute;e d&#39;ind&eacute;pendance et de voyages.

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<h4>Ils sont m&eacute;connus, oubli&eacute;s&hellip; The Lost Ones fait le r&eacute;cit de trajectoires fulgurantes, de destin&eacute;es incroyables aux quatre coins du monde. Ces vies racontent une &eacute;poque, un pan de l&#39;Histoire, &agrave; travers la leur. Portraits de celles et ceux dont on se souvient bien mal, entre l&eacute;gendes et r&eacute;alit&eacute;.</h4>

"The Lost Ones : Alexandra David-Néel - Une Occidentale sur le toit du monde"

&Eacute;pisode 1&nbsp;: France&nbsp;- Les boues radioactives

Ici tout est rouge. En Provence, depuis les ann&eacute;es 60, avec la b&eacute;n&eacute;diction des autorit&eacute;s et du commandant Cousteau, une usine d&rsquo;alumine d&eacute;verse des tonnes de boues rouges toxiques dans la campagne et dans les calanques. Le greenwashing suffira-t-il&nbsp;?

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<h4>Non, Toxic Tour n&rsquo;est pas le nom de la prochaine tourn&eacute;e de Lady Gaga&nbsp;! Une fascination malsaine pour la beaut&eacute; mortif&egrave;re de paysages d&eacute;finitivement pourris par l&rsquo;industrie. Du lac empoisonn&eacute; d&rsquo;un petit coin de Roumanie aux loups radioactifs de Tchernobyl, embarquez &agrave; la d&eacute;couverte de six lieux o&ugrave; beaut&eacute; fatale et d&eacute;vastation &eacute;cologique vont de pair.</h4>

"Toxic Tour" d'Anne-Lise Caro (2021)

Laura habite avec son compagnon et leurs trois enfants dans un appartement... tr&egrave;s rempli. Avec le coronavirus, l&#39;&eacute;cole et le bureau s&#39;invitent en plus dans la maison.&nbsp; L&#39;accumulation des choses en devient &eacute;touffante.&nbsp; Avoir trop d&#39;objets dans son environnement peut &ecirc;tre tr&egrave;s oppressant, nous raconte la coach en rangement, Corina. Si, le trop-plein est un fardeau, le salut viendrait-il du vide ?

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<h4>Comme si la vie n&#39;&eacute;tait&nbsp;d&eacute;j&agrave;&nbsp;pas assez difficile comme &ccedil;a, il faut encore absorber des bouleversements in&eacute;dits suite &agrave; une pand&eacute;mie qui n&#39;en finit pas. Angoisse, perte de libido, besoin de contact, sursollicitations technologiques... chacun.e est confront&eacute; - plus ou moins selon son profil- &agrave; ces difficult&eacute;s et &agrave; la n&eacute;cessit&eacute; de&nbsp;trouver des ressources pour s&#39;adapter psychologiquement et psychiquement au stress, au changement de rep&egrave;res, &agrave; l&#39;incertitude permanente.&nbsp;</h4>

PsychoBugs - Faire le vide

Épisode 1Une bande de filles revendique l’occupation d’un terrain de basket auprès d’une bande de garçons bien installés qui refusent d’en partir. Sur le point d’abandonner, l’arrivée d’Inès, la cousine de Michel.e, dans le groupe de filles bouleverse le rapport de force. Troublé, Slimane du côté des garçons, propose un jeu pour les départager et provoque l’incompréhension de sa bande.Retrouvez les autres épisodes de la série <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023740/terrain-sensible">en cliquant ici</a>.

Marseille, en été.&nbsp;Inès, de retour dans la cité de son enfance, rencontre Slimane, qui n’ose rêver d’ailleurs. Le temps d’une semaine, leur histoire débute alors que leurs bandes respectives s’affrontent à coups de vannes et de battles pour l’occupation du terrain de basket du quartier.

"Terrain sensible - Épisode 1" d'Aurélie Meimon (2022)

Au lendemain de la guerre froide, les renseignements russes et am&eacute;ricains, ennemis d&rsquo;hier, ont uni leurs forces et leurs donn&eacute;es au service de la plan&egrave;te, menac&eacute;e par le r&eacute;chauffement climatique. Le r&eacute;cit d&rsquo;une formidable odyss&eacute;e.

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Pendant quatre d&eacute;cennies, Am&eacute;ricains et Sovi&eacute;tiques ont rivalis&eacute; d&rsquo;ing&eacute;niosit&eacute; pour espionner la plan&egrave;te &agrave; grand renfort de satellites, l&rsquo;Arctique, hautement strat&eacute;gique, devenant alors le champ de bataille privil&eacute;gi&eacute; de la guerre froide. En 1990, &agrave; l&rsquo;aube de la d&eacute;tente, Al Gore, encore jeune s&eacute;nateur, pressent avec une extraordinaire acuit&eacute; que la masse de donn&eacute;es accumul&eacute;es par les militaires pourrait servir d&rsquo;autres int&eacute;r&ecirc;ts, et notamment documenter le r&eacute;chauffement climatique en cours. Le d&eacute;but d&rsquo;une folle odyss&eacute;e, et d&rsquo;une collaboration inou&iuml;e entre les ennemis d&rsquo;hier. Connu sous le nom de Medea, un programme r&eacute;unit alors militaires, politiques et &eacute;minents chercheurs des deux superpuissances. Une aubaine pour les scientifiques qui ont subitement acc&egrave;s &agrave; des secrets ultraconfidentiels et &agrave; une foule d&rsquo;informations collect&eacute;es depuis les ann&eacute;es 1920. Avec, au c&oelig;ur de ces &eacute;tudes climatiques, la fonte des glaces de l&rsquo;Arctique. 
 
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Pas de g&eacute;ant 
&Agrave; la mani&egrave;re d&rsquo;une &eacute;pop&eacute;e moderne, Paul Jenkins retrace cette entreprise passionnante autant que m&eacute;connue. Encore &eacute;mus et surpris d&rsquo;avoir &oelig;uvr&eacute; en commun pour le bien de l&rsquo;humanit&eacute;, ses acteurs de premier plan &ndash; scientifiques, dirigeants de la CIA et du tr&egrave;s secret GRU (le service de renseignement de l&#39;arm&eacute;e russe) &ndash; t&eacute;moignent de leur enthousiasme &agrave; y avoir particip&eacute;, de leur ardeur &agrave; &quot;d&eacute;placer ensemble des montagnes&quot; comme du choc des cultures des communaut&eacute;s qui s&rsquo;y sont crois&eacute;es. Un pas de g&eacute;ant dans l&rsquo;&eacute;tude du r&eacute;chauffement climatique, bient&ocirc;t interrompu par l&rsquo;accession au pouvoir de Vladimir Poutine et de George W. Bush. &Agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; le camp des climatosceptiques, Trump en t&ecirc;te, gagne du terrain, une lumi&egrave;re in&eacute;dite sur un enjeu plan&eacute;taire majeur.

GUERRE

DOCUMENTAIRE

Espions pour la planète

Qu’est-ce que la pornographie ? Pourquoi est-il plus immoral de montrer des actes sexuels plutôt que des meurtres ? Qu’est-ce que la transgression ou l’indécence ? Et qu’en est-il de l’obscénité ? Faut-il limiter la liberté d’expression ? Sous couvert d’un micro-trottoir délirant, mené par un graphisme foisonnant et aux multiples influences (de l’Art brut en passant par le Surréalisme et le Pop Art, entre autres), un échantillon de personnages, parfois décalés, parfois sérieux, certains extrêmes et provocateurs, d’autres terriblement conventionnels, livrent leurs opinions sur la pornographie et l’obscénité.

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TABOU

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Pornography

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Voici un nouvel épisode de notre série chromatique dans Blow up. Et après le bleu, le rouge, le vert et le jaune, place cette semaine au violet. Car du violet au cinéma il y en a...

Voici un nouvel épisode de notre série chromatique dans Blow up. Et après le bleu, le rouge, le vert et le jaune, place cette semaine au violet. Car du violet au cinéma il y en a...

Le Violet au cinéma

Tarek et sa bande partent en week-end à la campagne chez le cousin de leur ami. Après la découverte de la disparition de plusieurs filles dans le village, il suspecte son hôte d'en être à l'origine. Pour le démasquer, il n'a qu'une seule arme, un test de personnalité appelé « Le Cube »

Tarek et sa bande partent en week-end à la campagne chez le cousin de leur ami.

"Le cube" de Marc Allal (2021)

Né en Allemagne au sein d'une famille juive, Paul Dessau étudie le violon avant de se tourner vers la direction d'orchestre. Après la Première Guerre mondiale, le jeune musicien commence à diriger ses propres oeuvres, composées pour le cinéma muet. Il fuit le nazisme dès 1933, se réfugiant en France puis aux États-Unis, où des collaborations avec les studios hollywoodiens lui permettent de rencontrer Bertolt Brecht. Les deux hommes nouent dès lors une relation artistique et amicale durable. En 1948, Paul Dessau décide de rentrer dans son pays natal et choisit Berlin-Est, où il ne tardera pas à prendre sa carte au Parti. Entre traumatismes de la Seconde Guerre mondiale, exils et idéalisme, portrait d'un artiste dont le parcours conte à lui seul l'histoire de l'Allemagne du XXe siècle.

Portrait du compositeur allemand Paul Dessau, qui a fui aux États-Unis dans les années 1930, puis a choisi de s'installer à Berlin-Est à la fin de la guerre.

"Le compositeur Paul Dessau" d'Anne-Kathrin Peitz (2022)

Le rejet du projet d'une nouvelle Constitution par le peuple chilien en 2022 a fait resurgir les conflits qui traversent le pays depuis cinq décennies. Du socialisme d'Allende au fascisme de Pinochet, cette fresque historique revient sur les origines de la fracture. &nbsp;Le 11 septembre 1973, le général Pinochet mettait un terme dans un bain de sang à la révolution socialiste initiée par le président Salvador Allende trois ans plus tôt. Ce coup d'État militaire a conduit à la mise en place d'un régime dictatorial d'une grande violence, soutenu par une économie néolibérale importée par ceux qu'on a appelés les "Chicago Boys", des jeunes technocrates formés aux États-Unis. Un demi-siècle plus tard, le peuple chilien porte toujours en lui la trace de cette décennie tragique, où le rêve d'une démocratie sociale porté par le gouvernement du "peuple uni" a été réprimé par une dictature féroce, adoubée par une grande partie des citoyens. Dernière preuve de ce clivage : le rejet à près de 62 %, en septembre 2022, du projet ambitieux d'une nouvelle Constitution pour le pays. Aujourd'hui, la Constitution rédigée en 1980 par la junte militaire pour faire taire les critiques que la violence du régime avait fait naître à l’étranger est toujours en vigueur. Double héritage L'élection de Gabriel Boric à la présidence du Chili, le 19 décembre 2021, dans la continuité du mouvement social débuté à l'automne 2019, présageait un retour à l'expérience progressiste des années Allende. Mais l'échec de l'Assemblée constituante quelques mois plus tard, malgré un projet redistributeur, féministe et décolonial audacieux, a mis en lumière le paradoxe d'une société chilienne fracturée. Ce film propose un retour chronologique sur les origines de cette fracture. Si le 4 septembre 1970 l'élection de Salvador Allende a posé les fondements d'une démocratie sociale, la violence de la riposte qui l'a suivie est venue mettre au jour des tensions qui n'ont pas disparu. Les forces conservatrices du pays ont accueilli avec soulagement le putsch militaire du général Pinochet, permettant l'instauration d'une dictature pensée comme une expérimentation grandeur nature du néolibéralisme. Images d'archives et récits de Chiliens issus de différentes générations retracent ce double héritage qui n'en finit pas d'alimenter les clivages, mettant à nu les imperfections d'une jeune démocratie.

Le rejet du projet d'une nouvelle Constitution par le peuple chilien en 2022 a fait resurgir les conflits qui traversent le pays depuis cinq décennies.

"Chili, par la raison ou par la force" de Paul Le Grouyer (2022)

Avoir toute la musique du monde dans sa poche, c'est normal aujourd’hui, mais il a fallu plusieurs révolutions y arriver. Le mélomane Sophian Fanen raconte comment nous sommes passés des années CD au streaming, de la rareté à l’accès infini. À travers le mp3, le téléchargement sauvage, l’iPod, puis Deezer et Spotify, il retrace l’histoire de notre écoute au XXIe siècle.De Louis Couperin à Chassol, de Sly Stone aux maâlemine (maîtres) gnaoua, disposer de toute la musique du monde sur son portable apparaît aujourd'hui comme une évidence. Mais cet accès illimité est pourtant le fruit de la plus grande révolution que le monde de la musique ait connue depuis la fin du XIXe siècle, époque des premiers enregistrements sur disque puis de la naissance de la radio. Depuis un peu plus de vingt ans, une succession d'avancées technologiques doublée de batailles culturelles et commerciales ont amené à la numérisation puis à la mise en ligne du quatrième art, bouleversant sa production, son écoute et sa circulation. En 1999, Napster, un logiciel pionnier, permet d'encoder les chansons et de les télécharger en fichiers sous un nouveau format, le MP3. Une rupture historique, qui ouvre la voie aux échanges informels entre internautes : toute la musique enregistrée devient bientôt disponible gratuitement pour tous, à tout moment, de n'importe où. Incapable de faire face à la déferlante, l'industrie du disque vole en éclats et décide de se retourner contre ses propres clients : devenus des "pirates", ils sont traqués, en France, par l'Hadopi, instance jugée liberticide par ses nombreux détracteurs. Il faudra attendre plus de dix ans et une seconde révolution pour que le paysage retrouve une certaine harmonie : avec les plates-formes Deezer, Spotify ou Soundcloud, le streaming change toute la donne. Désormais, nous louons les services d'un juke-box virtuel infini et ne possédons plus de supports physiques... De l'illimité à l'insatiable Ancien journaliste musical à Libération, Sophian Fanen a vécu aux premières loges la transformation numérique de la musique et les bouleversements qu'elle a occasionnés. C'est à la première personne qu'il retrace l'histoire de notre écoute au XXIe siècle, rappelant ainsi que la musique est avant tout affaire de subjectivité et de sensibilité. Entrelaçant son histoire personnelle de mélomane fou et ses analyses pertinentes aux grandes étapes des big bangs successifs, ce cofondateur du média Les jours brosse la peinture d'une époque que l'accès illimité a rendu insatiable. Il consigne plus particulièrement les avantages et les défauts des plates-formes de streaming, dont les playlists formatées par les machines et les algorithmes multiplient les incitations redoutables – quitte à orienter les goûts ? En contrepoint, les témoignages d'acteurs importants du milieu, comme Pascal Nègre, ancien PDG d'Universal Music France, Antoine Monin, directeur général de Spotify France, ou la chanteuse Amaarae, enrichissent un film qui balaie le passé, le présent et le futur – aux mutations imprévisibles – de la musique.

Avoir toute la musique du monde dans sa poche, c'est normal aujourd’hui, mais il a fallu plusieurs révolutions y arriver.

"Comment le streaming a mangé la musique" de Sophian Fanen et Benoit Pergent (2023)

La chute d'un parrain de la mafia sur fond de réhabilitation des docks londoniens dans les seventies... Sous haute tension, un film de gangsters à l'intelligence féroce, porté par un Bob Hoskins retors et une toute jeune Helen Mirren.Parrain régnant sur la pègre londonienne, Harold Shand, en quête de respectabilité, tente de s'associer avec Charlie, un businessman américain véreux. Mais alors qu'il lui déroule le tapis rouge, avec l'assistance de sa séduisante compagne Victoria, une série noire d'assassinats et d'attentats vient le fragiliser, compromettant le projet de développement des docks qu'il cherche à mettre sur pied. Grâce à ses hommes de main et à son réseau de flics et politiciens corrompus, Harold découvre que l'Irish Republican Army (IRA) serait à l'origine des attaques. Profits à tout prix Avec son intrigue au cordeau, menée à un train d'enfer par une réalisation stylée, ce film de gangsters transpose avec bonheur dans le Londres des années 1970 les codes d'un genre associé à New York. Car au-delà du déluge de violence et du luxe mafieux mis en scène avec une virtuosité digne de Scorsese, cette pépite étrangement méconnue, signée John Mackenzie, chronique avec acuité les mutations outre-Manche à la veille du thatchérisme. Sur fond de terrorisme de l'IRA et de réhabilitation des docks, parrains de la mafia et affairistes avides se croisent dans une zone grise où tous les coups sont permis au nom du profit, sous le regard goguenard d'une Amérique triomphante, sûre de son avance en la matière. Avec un Bob Hoskins en truand ambitieux à l'enveloppante faconde et une toute jeune Helen Mirren déjà classieuse dans le rôle de sa maîtresse aux nerfs d'acier, une délectable plongée dans le cinéma britannique des seventies.

La chute d'un parrain de la mafia sur fond de réhabilitation des docks londoniens dans les seventies...

"Racket" de John Mackenzie (1980)

Apparue en Anatolie et au Caucase, la culture de la vigne a doucement conquis la plan&egrave;te. Mais, au milieu du XIXe si&egrave;cle, des maladies import&eacute;es d&rsquo;Am&eacute;rique s&rsquo;abattent sur elle&nbsp;: phylloxera, mildiou, o&iuml;dium... La science de l&rsquo;&eacute;poque sauve in extremis le vignoble occidental mais, en contrepartie, elle s&rsquo;impose comme un recours incontournable. D&rsquo;o&ugrave; un exc&egrave;s de traitements chimiques qui vont garantir les rendements au m&eacute;pris de l&rsquo;environnement. Mais, aujourd&rsquo;hui, la recherche d&rsquo;alternatives &eacute;cologiques favorise un nouveau pacte entre la vigne et une science respectueuse des lieux et des terroirs. En France, en Allemagne, en Suisse ou en Italie, rencontre avec des chercheurs, des &oelig;nologues et des vignerons qui tentent de renouer le lien mill&eacute;naire entre l&rsquo;homme, la vigne et le vin.

CHANGEMENT

La science et le vin - Un nouveau pacte

Que savons-nous de notre ventre, cet organe bourr&eacute; de neurones, que les chercheurs commencent &agrave; peine &agrave; explorer ?

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Selon cette captivante enqu&ecirc;te scientifique, il semblerait que notre cerveau ne soit pas le seul ma&icirc;tre &agrave; bord. Il y a quelques ann&eacute;es, les scientifiques ont d&eacute;couvert en nous l&rsquo;existence d&rsquo;un deuxi&egrave;me cerveau. Notre ventre contient en effet deux cents millions de neurones qui veillent &agrave; notre digestion et &eacute;changent des informations avec notre &quot;t&ecirc;te&quot;. Les chercheurs commencent &agrave; peine &agrave; d&eacute;crypter cette conversation secr&egrave;te. Ils se sont aper&ccedil;us par exemple que notre cerveau ent&eacute;rique, celui du ventre, produisait 95 % de la s&eacute;rotonine, un neurotransmetteur qui participe &agrave; la gestion de nos &eacute;motions. On savait que ce que l&#39;on ressentait pouvait agir sur notre syst&egrave;me digestif. On d&eacute;couvre que l&#39;inverse est vrai aussi&nbsp;: notre deuxi&egrave;me cerveau joue avec nos &eacute;motions. 
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ESPOIRS TH&Eacute;RAPEUTIQUES 
En outre, certaines d&eacute;couvertes ouvrent aujourd&rsquo;hui d&rsquo;immenses espoirs th&eacute;rapeutiques. Des maladies neurod&eacute;g&eacute;n&eacute;ratives, comme Parkinson, pourraient trouver leur origine dans notre ventre. Elles commenceraient par s&rsquo;attaquer aux neurones de notre intestin, hypoth&egrave;se qui, si elle est v&eacute;rifi&eacute;e, d&eacute;bouchera peut-&ecirc;tre sur un d&eacute;pistage plus pr&eacute;coce. Plus &eacute;tonnant encore, notre deuxi&egrave;me cerveau abrite une colonie spectaculaire de cent mille milliards de bact&eacute;ries dont l&rsquo;activit&eacute; influence notre personnalit&eacute; et nos choix, nous rend timides ou, au contraire, t&eacute;m&eacute;raires. Des &Eacute;tats-Unis &agrave; la Chine en passant par la France, ce documentaire, nourri d&#39;interviews et d&#39;infographies &eacute;clairantes, passe en revue les recherches les plus r&eacute;centes men&eacute;es sur notre deuxi&egrave;me et intrigant cerveau.

Le ventre, notre deuxième cerveau

Comment expliquer que parmi les quelques deux cents concertos &eacute;crits par le compositeur v&eacute;nitien, Les quatre saisons aient commenc&eacute; par sombrer dans l&#39;oubli durant pr&egrave;s de deux si&egrave;cles, pour finalement devenir, dans les ann&eacute;es 50, une des locomotives de l&#39;industrie naissante du microsillon et atteindre une immense notori&eacute;t&eacute;&nbsp;? C&#39;est &agrave; la charni&egrave;re de cette renomm&eacute;e et de ces zones d&#39;ombre que se situe cette enqu&ecirc;te musicale, avec les &eacute;clairages de sp&eacute;cialistes comme le chef d&rsquo;orchestre et violoniste Fabio Biondi, la violoniste Amandine Beyer, les &eacute;crivains Marcel Marnat et Philippe Sollers, les musicologues Sylvie Mamy et Fr&eacute;d&eacute;ric Delam&eacute;a&hellip; Ces t&eacute;moignages sont accompagn&eacute;s de larges extraits des Quatre saisons, avec les interpr&eacute;tations virtuoses de Nemanja Radulovic et de Nigel Kennedy, les chor&eacute;graphies de Preljocaj et de Roland Petit, les grands airs chant&eacute;s par Philippe Jaroussky et Cecilia Bartoli.

Le Phénomène "Quatre saisons"

En 1816, Mary Shelley a 19 ans lorsqu&#39;elle cherche &agrave; relever le d&eacute;fi lanc&eacute; par son mari, le po&egrave;te Percy Shelley, et leur ami Lord Byron&nbsp;: &eacute;crire un conte gothique, genre en vogue &agrave; cette &eacute;poque. Elle imagine l&#39;histoire d&#39;un &eacute;tudiant en m&eacute;decine suisse, Victor Frankenstein, d&eacute;sireux de prot&eacute;ger l&#39;homme de la maladie et de la souffrance. 

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Mais son projet bienfaisant laisse place &agrave; la folie cr&eacute;atrice, et la cr&eacute;ature &agrave; laquelle le jeune docteur donne vie conna&icirc;tra les pires tourments. Publi&eacute; d&eacute;but 1818, Frankenstein ou le Prom&eacute;th&eacute;e moderne va ouvrir le champ de la science-fiction, avant de ne cesser d&#39;irriguer cin&eacute;ma, litt&eacute;rature et pop culture. Mythe et modernit&eacute; En cette ann&eacute;e bicentenaire de la publication du roman, Le funeste destin du docteur Frankenstein se regarde comme une tr&egrave;s probante somme t&eacute;l&eacute;visuelle, relatant autant la gen&egrave;se du chef-d&#39;&oelig;uvre qu&#39;elle n&#39;en d&eacute;noue les th&eacute;matiques philosophiques et litt&eacute;raires. De la biographie de Mary Shelley, fille d&#39;intellectuels marqu&eacute;e par de nombreux d&eacute;c&egrave;s, jusqu&#39;aux d&eacute;clinaisons du roman sur tous les modes (cin&eacute;ma, th&eacute;&acirc;tre, jeux vid&eacute;o, BD, etc.), ce documentaire revient avec clairvoyance sur la puissance et l&#39;universalit&eacute; du mythe, occasion aussi de mettre notre &eacute;poque en perspective. L&#39;&oelig;uvre visionnaire de Mary Shelley s&#39;y pr&ecirc;te, qui interroge la science face &agrave; Dieu et les hommes face au progr&egrave;s. Dans Frankenstein, la science est devenue folle, osant toutes les manipulations pour sa qu&ecirc;te de l&#39;immortalit&eacute;. Aujourd&#39;hui, les savants d&eacute;miurgiques n&#39;apparaissent plus comme des personnages d&#39;anticipation litt&eacute;raire&hellip; Mary Shelley, elle, a r&eacute;ussi son coup&nbsp;: sa cr&eacute;ature de papier est devenue &eacute;ternelle. &nbsp;

HISTORIQUE

Le funeste destin du docteur Frankenstein

De la clandestinit&eacute; au Nobel de litt&eacute;rature en 1958, la folle histoire du Docteur Jivago, le roman avec lequel Boris Pasternak d&eacute;fia les autorit&eacute;s sovi&eacute;tiques et mit sa vie en danger.

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&quot;J&#39;ai commis le plus grand crime qu&#39;un &eacute;crivain russe puisse commettre. Publier un ouvrage &agrave; l&#39;&eacute;tranger avant qu&#39;il ne le soit en URSS est un d&eacute;lit. Je ne sais encore quelles mesures seront prises contre moi, mais il est certain qu&#39;ils me le feront payer cher&quot;. Lorsqu&#39;en 1956&nbsp;il finit de r&eacute;diger Le docteur Jivago, l&#39;histoire d&#39;un intellectuel en qu&ecirc;te de v&eacute;rit&eacute;, &quot;une r&eacute;incarnation de moi-m&ecirc;me&quot;, selon lui, Boris Pasternak sait qu&#39;il ne reculera pas. Il n&#39;a pas &quot;&eacute;crit ce roman pour le tenir cach&eacute;&quot;. Quelques mois plus tard, il donne le manuscrit, en mains propres, &agrave; un agent litt&eacute;raire italien qui le fait sortir clandestinement, pour un &eacute;diteur milanais. D&eacute;bute alors une invraisemblable odyss&eacute;e pour ce livre &eacute;crit, selon le Kremlin, par une &quot;brebis galeuse, qui crache au visage du peuple&quot;. 
 
Arme id&eacute;ologique 
Le futur &eacute;diteur doit d&eacute;jouer les pressions exerc&eacute;es par les partis communistes italien et russe, et re&ccedil;oit m&ecirc;me des faux t&eacute;lex de Pasternak annon&ccedil;ant son renoncement. Voyant l&#39;occasion d&#39;user de la litt&eacute;rature comme d&#39;une arme id&eacute;ologique, la CIA entre en jeu et fabrique des &eacute;ditions de poche destin&eacute;es &agrave; circuler sous le manteau en Russie. De son c&ocirc;t&eacute;, Pasternak assure ses arri&egrave;res et fait &quot;sortir&quot; cinq autres exemplaires, &agrave; destination entre autres de Gallimard. Le livre sera publi&eacute; en 1957, vaudra le Nobel de litt&eacute;rature en 1958 &agrave; son auteur, qui d&eacute;c&eacute;dera subitement en 1960 dans son lit, de &quot;mort non naturelle&quot;, selon sa famille. Une histoire symptomatique du XXe si&egrave;cle, racont&eacute;e avec &eacute;l&eacute;gance (et l&#39;aide d&#39;acteurs de l&#39;&eacute;poque et de la famille de Pasternak) par la G&eacute;orgienne Nino Kirtadze, dont le grand-p&egrave;re cachait un exemplaire du Docteur Jivago&hellip; derri&egrave;re son frigo.

LUTTE

ENGAGE

Le dossier "Docteur Jivago" - Je vous invite à mon exécution

Par ses multiples interpr&eacute;tations par le cin&eacute;ma contemporain, l&rsquo;univers d&rsquo;Edward Hopper est familier au public. Sa figuration inclassable tisse un dialogue entre les apparences et la lumi&egrave;re, les &eacute;vidences et les &eacute;nigmes. En s&rsquo;attachant &agrave; la vie personnelle de l&rsquo;artiste dans le contexte de l&rsquo;Am&eacute;rique du XXe si&egrave;cle,&nbsp;&laquo; La Toile blanche d&rsquo;Edward Hopper&nbsp;&raquo; t&eacute;moigne de l&rsquo;ind&eacute;pendance farouche d&rsquo;un peintre, conscient des enjeux de l&rsquo;art de son temps, hostile &agrave; l&rsquo;enfermement auquel pouvait le conduire un art moderne am&eacute;ricain opposant r&eacute;alisme et abstraction. Le film donne chair &agrave; l&rsquo;artiste, transpose sa po&eacute;sie r&eacute;aliste et m&eacute;taphysique.

La toile blanche d'Edward Hopper

Une émission  toujours d'une grande qualité.
Une belle pensé vers JC Victor qui est décédé

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