Première moitié du film bien sympathique mais ensuite ça dérape pour partir dans le drama et c'est franchement décevant. Mais cette quoi cette fin ?? D'ailleurs c'est contre productif avec les sentiments du personnage de Jacque. Cette fin laisse un gout vraiment amer à l'histoire. ET surtout, quelques recherches sur internet permettent de mettre en lumière l'événement tragique que le film a engendré sur la vie du véritable Jacque Mayol. Même le vrai Enzo n'était pas au courant que Luc Besson avait pris son identité pour réaliser ce film. Et pour finir, Jean-Marc Barr a été secoué par sa propre image que le film a pu renvoyer... Bref. M Besson a offert peu être un soi-disant chef-d'œuvre pour cette époque mais ce ne fut pas sans dommages collatéraux scandaleux. Bien triste toute cela... N'hésitez pas à lire la biographie de M Enzo Maiorca (Molinari dans le film) : c'était un grand monsieur, loin du personnage dressé par Luc Besson et interprété par l'excellent Jean Reno.

Deux étoiles pour la beauté des images... pour le reste, je vous mets au défi de trouver quelque intérêt que ce soit à ce pur produit des années 80.... scénario épais comme une feuille de papier, interprétations approximatives des acteurs.... la nostalgie des années clips ne suffira pas malheureusement... seule reste la musique...

C'est pas comme on l'avait vu mille fois. Le Grand Bleu exerce toujours une fascination, sans doute nostalgique liée à plusieurs éléments : la mer, le désir d'infini, la radicalité, l'amour, l'humour, la musique. A le revoir maintenant, on se rend compte de l'égoïsme du personnage de Jacques, refusant l'amour terrestre pour suivre sa chimère, de l'illusion qu'il peut donner à Joanna. Reste un hymne profond à l'amitié entre Jacques et Enzo, réunis dans ce désir terrible des profondeurs. A revoir également le film, on voit aussi que Luc Besson, à défaut d'être un génie du scénario, est un maître de l'image.