Une troupe de comédiens ambulants arrive dans le château du baron de Sigognac, jeune châtelain ruiné. Celui-ci décide de se joindre à eux pour gagner Paris. Bientôt, il devient l'amant de la sensuelle Sérafine. Matamore, un des comédiens, souffre de la douleur d'Isabelle, secrètement amoureuse de Sigognac, et se laisse mourir de froid. Un soir, la troupe débarque chez le marquis de Vallombreuse. Sigognac remplace au pied levé Matamore, qui tenait le rôle principal...

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Critique (1)

Le Monde - : Le Voyage du capitaine Fracasse
"Tout le film se déroule, sur un mode noble et sentimental, dans des décors de sublime carton-pâte inspirés de Jacques Callot, de Gustave Doré, de Hogarth. " Il s'agit d'un film intimiste ", disait déjà Scola pendant le tournage (le Monde du 28 juin 1990), ajoutant qu'ils trouvait toutes les tentatives d'adapter Fracasse au cinéma désastreuses, même celle d'Abel Gance, et qu'il espérait pour sa part ne pas décevoir les fervents de Gautier. Il ne devrait pas décevoir, en tout cas, les fervents de Scola. On retrouve en effet dans ce voyage la couleur épique et désenchantée qui baignait celui de la Nuit de Varennes, et l'on applaudit à l'habileté chaleureuse de l'adaptation, Scola, avec une légitimité indiscutable, ayant substitué au personnage de Scapin son homologue de la commedia dell'arte, c'est-à-dire Pulcinella."