Le cinéaste y reprend le thème de la cécité, déjà évoquée dans un précédent essai, L'Enfant aveugle (1964), mais il se consacre cette fois à un seul personnage, celui de Herman Slobbe, qu'il avait rencontré lors de ce précédent court métrage.
Le cinéaste travaille sur un effet de double énonciation et de distanciation en donnant un micro à l'adolescent : celui-ci devient ainsi le reporter, la voix du film ainsi que son sujet lui-même. Passionné de sons, le garçon déambule dans la foule d'un circuit automobile, entouré du bruit, traquant les sons, cherchant leur unité et sa place au milieu d'eux, avec cette question : comment appartenir au monde, si je ne le vois pas ?

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